RMC Sport

Le PSG brise le rêve de l’US Quevilly

-

- - -

Sans être flamboyants, les Parisiens se sont qualifiés pour la finale de la Coupe de France aux dépens du Petit Poucet normand (1-0).

L’US Quevilly rêvait d’une finale au Stade de France. Mais Paris en avait besoin. Sans être géniaux, les joueurs de la capitale ont fait le métier face aux pensionnaires de CFA. Dans un stade Michel d’Orano plein à craquer, le PSG a obtenu le droit de disputer la onzième finale de Coupe de France de son histoire. Mais l’affaire ne fut pas simple.

Au coup d’envoi, la tension est palpable. Les amateurs normands affichent leur enthousiasme, les professionnels leur détermination. Sessegnon allume la première mèche d’une frappe enroulée (6e). Le PSG marque son territoire. Mais les joueurs de Régis Brouard ne se laissent pas impressionner. L’attaquant Joris Colinet adresse une belle frappe tendue hors cadre (11e). La suite ressemble à un bras de fer où les deux formations se renvoient coups pour coups. Clément (22e), Sessegnon (29e) et Erding (33e) font passer quelques frissons parmi les 20500 spectateurs.

Erding une nouvelle fois décisif

Mais l’US Quevilly n’est pas en reste. Frédéric Weiss (28e) et Sébastien Vaugeois (41e) obligent Apoula Edel à s’employer. Les débats s’intensifient. Un début de bagarre éclate suite à un tacle appuyé de Weiss sur Giuly. Les deux équipes regagnent les vestiaires sur un score nul et vierge. Les Normands croient l’exploit possible. A juste titre. Mais dès la reprise, Erding se charge de les ramener sur terre. Suite à un centre de Sylvain Armand, dévié par Ludovic Giuly, le meilleur buteur du PSG inscrit son dix-septième but de la saison d’une tête astucieuse (51e). Avant de sortir quelques minutes plus tard suite à une douleur à l’adducteur.

La foule jaune et noire continue d’encourager les siens. Mais Paris se montre solide. Et même chanceux lorsqu’un coup franc de Laup est renvoyé par le poteau (89e). Mais qu’importe. Les hommes d’Antoine Kombouaré étaient venus pour se qualifier. Contrat rempli. « C’était un match compliqué. Mais l’essentiel était de passer », résume le technicien kanak. Le PSG ira pour la neuvième fois au Stade de France qui est devenu son jardin. Histoire de sauver définitivement sa saison face à Monaco le 1er mai pour un 8e succès en Coupe de France. Les Parisiens ont une revanche à prendre. En 1985, l’ASM s’était imposée (1-0) en finale…