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Lens sorti par un club de CFA 2

Les Sang et Or ont été battus à domicile par leurs voisins d’Arras, qui évoluent en CFA 2. Les réactions.

Après Metz, sorti vendredi par Créteil (National) et Amiens, battu samedi par Saint-Omer (DH), un nouveau club de Ligue 2 a été sorti à la surprise générale de la Coupe de France. Sous la neige, le RC Lens s'est en effet incliné aux tirs au but, à domicile, face à Arras, une équipe de CFA 2 (0-0, 2-4 tab).

Stéphane Tousart, entraîneur d'Arras : « On a fait le match que l'on fait habituellement en championnat. C'est-à-dire qu'on est capables de rester soudés, de faire le dos rond pendant la première mi-temps par exemple. Et puis après on arrive à mettre en place notre jeu, à sortir des bons ballons, et ça énerve l'adversaire. Je pense que l'expulsion a équilibré les débats, et l'état du terrain nous a peut-être favorisés. Mais on est contents de notre performance, surtout que la qualification est au bout. Je retiendrai surtout la prestation du groupe, on a tous été solidaires. On a fait ce qu'on voulait faire, c'est la plus grande satisfaction. »

Mickaël Bellatrèche, capitaine d'Arras : « Dans le groupe, certains bossent la nuit. Jeudi soir, il y a un pompier, un de mes camarades, qui a travaillé toute la nuit. Il y en a qui sont toute la journée dehors en plein froid. Moi je suis éducateur sportif, j'ai des enfants à la maison, c'est la course pour assurer les trois entraînements minimum dans la semaine. Mais ce qu'on a fait aujourd'hui est mémorable, surtout à 32 ans. »

Jean-Guy Wallemme, entraîneur du RC Lens : « Contrairement à ce qu'on peut penser, les joueurs n'avaient pas pris ce match par-dessus la jambe. Ils ont été sérieux cette semaine, dans l'entame de match. Il y a des conditions particulières, mais ce n'est pas une excuse car ça touchait les deux équipes. C'était certainement plus « facile » de défendre dans ce cas-là, mais on aurait dû faire la différence de façon plus importante. Leur gardien a su faire ce qu'il fallait aux bons moments. On saura plus tard si c'est un mal pour un bien par rapport à notre calendrier. Mais il faut que ça nous serve à retrouver un fonds de jeu. »

La rédaction