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Marseille passe près de la catastrophe

Le défenseur nigérian a été le sauveur de l'OM face à Besançon.

Le défenseur nigérian a été le sauveur de l'OM face à Besançon. - -

Menés par Besançon (CFA), les Marseillais ont égalisé dans les ultimes minutes du temps réglementaire, avant de remporter la séance de tirs au but. La désillusion est cruelle pour les Bisontins.

Le spectre de Carquefou devait rôder aux alentours du stade Léo Lagrange de Besançon. L'an passé, les hommes d'Erick Gerets avaient subi l'humiliation d'être éliminés par les amateurs de CFA 2 (défaite 0-1) en huitièmes de finale. Ils ont longtemps cru que le scénario de 2008 se répéterait en 2009. La faute à une inefficacité offensive chronique, et à une nouvelle bourde de Ronald Zubar. Le score est toujours de 0-0 à la 67ème minute quand le défenseur central marseillais revient en trombe sur le Bisontin Rangdet, qui avait échappé à Julien Rodriguez. Vite, trop vite. Zubar coupe la trajectoire du ballon et envoie le cuir dans ses propres filets. (0-1). Marseille est effondré. Il faut dire que cette rencontre avait tout du match piège. Une pelouse dans un état très moyen, une température glaciale (-7°C), et une équipe de Besançon bien regroupée devant son but.

Malgré une occasion précoce de Koné dès la troisième minute, qui place sa tête sur la barre, les Marseillais ont peu d'occasions à se mettre sous les crampons. Ils auraient même pu être sanctionnés d'un pénalty en début de seconde période, suite à une faute de Rodriguez sur un attaquant bisontin. Menés au score, les hommes d'Erick Gerets poussent mais ne parviennent pas à trouver la solution. Ce sont même les Doubistes qui ont la balle de match par l'intermédiaire d'Hanouna, qui se présente seul devant Mandanda (77ème). Mais Taye Taiwo revient in extremis pour dégager le ballon. Le Nigérian, auteur d'une seconde période de haut niveau, est même le héros marseillais quelques minutes plus tard. Suite à une énième percée olympienne, Goyon se rend coupable d'une main dans sa surface de réparation. Logique, le pénalty est transformé par Taiwo (83ème, 1-1).

La fin du match, et les prolongations qui débutent, sont un siège en règle des buts bisontins. Mais les Marseillais ne parviennent pas à forcer la décision avant la très aléatoire séance de tirs au but. Les Marseillais réalisent un sans-faute, et il suffit d'un arrêt de Mandanda sur l'ultime tir bisontin pour qualifier l'OM pour les seizièmes de finale. Ce sera contre Lyon, ou face à Concarneau.

Sylvain Mouillard