RMC Sport

Mathis : « Tout le monde est en ébullition »

Mathis, sacré par deux fois en 2003 et 2005 avec Auxerre, aimerait offrir la Coupe à l'EA Guingamp samedi contre Rennes.

Mathis, sacré par deux fois en 2003 et 2005 avec Auxerre, aimerait offrir la Coupe à l'EA Guingamp samedi contre Rennes. - -

Lionel Mathis a gagné deux fois la Coupe de France avec Auxerre (2003, 2005) et tente le triplé avec Guingamp. Il aborde ce rendez-vous face à Rennes avec ambition.

Lionel Mathis, sous quelles couleurs allez-vous jouer samedi ?
On a perdu le tirage au sort donc on va jouer en blanc. Tout le monde sera en blanc, même les supporters.

Comment avez-vous préparé cette finale ?
On l’a préparé comme une semaine normale. La pression va commencer à monter à partir d’aujourd’hui quand on va prendre l’avion. Pour l’instant rien de particulier, on s’est entraîné normalement. Le temps était agréable donc on a bien pu préparer ça. On a tout fait comme d’habitude.

Ce sont deux équipes qui se ressemblent dans l’organisation défensive ?
Oui, il y a beaucoup de rigueur défensive avec des coachs qui étudient beaucoup ça. Il y a beaucoup de talent à Rennes. C’est une équipe athlétique. Il faudra faire attention dans tous les compartiments du jeu. On les craint mais on y va aussi avec nos armes et on va jouer notre jeu à fond.

Lionel, vous avez gagné deux Coupes de France, est-ce que vous conseillez les jeunes de votre équipe ?
Oui cette saison, on s’y est tous mis. On a un peu joué les guides. Pour cette finale, on va commencer à discuter avec eux petit à petit. Ca ne sert à rien d’en parler trop tôt. C’est vrai que jouer devant 80 000 personnes au Stade de France alors que d’habitude on joue devant 7 000 ou 10 000 personnes c’est différent. On parlera de ça le jour du match. On essaiera de leur enlever de la pression.

Il y a de la ferveur du côté de Guingamp ?
Tout le monde est en ébullition. Il y a beaucoup d’effervescence du fait que ce soit une finale 100% bretonne. C’est vraiment dans tous les commerces. Partout, on ne nous parle que de ça.

La rédaction