Paris a retenu la leçon

Nenê, une nouvelle fois buteur - -
L’entraîneur n’est plus le même. Le résultat non plus. Pas question d’en tirer la moindre conclusion, mais après être tombé à Dijon (3-2) en octobre dernier en huitième de finale de la Coupe de la Ligue, le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France contre ces mêmes Bourguignons (1-0). Un seul but de Nenê (14e) sur une grosse erreur du gardien dijonnais Tchagouni et voilà les hommes de Carlo Ancelotti qui s’ouvrent les portes des quarts. Comme Marseille un peu plus tôt contre Bourg-Peronnas (3-1), les Parisiens s’invitent dans le groupe des huit qualifiés où seuls Valenciennes, le GFCO Ajaccio et Quevilly ou Orléans font figure de « petits » au milieu des cinq têtes d’affiche (Rennes, Lyon, Montpellier, Paris et Marseille) du championnat.
Sans être géniaux, les coéquipiers de Zoumana Camara, capitaine en l’absence de Sakho ont assuré l’essentiel. Dans le rôle du trublion, Nenê. Et dans celui des bonnes surprises, le duo Chantôme-Matuidi, particulièrement à son avantage. « Ils ont fait du bon travail. Ils ont bien défendu et attaqué avec de la qualité » s’est contenté de déclarer Carlo Ancelotti à l’issue de la rencontre. Un motif de satisfaction supplémentaire quand on sait que les Douchez, Hoarau ou encore Ceara retrouvaient du temps de jeu. Pas dupe, le technicien semblait content du travail de ses défenseurs, mais attendait plus dans le secteur offensif. « On a bien fait mais nous devons marquer plus, prévenait-il. On a eu des occasions mais on n'a pas marqué. Il faut être plus réaliste. »
Une analyse d’autant plus pertinente que Jovial aurait pu ramener son équipe dans la partie avec un peu plus de réussite (64e et 71e). Toujours est-il qu’avec ce succès dans le temps réglementaire, Paris relance la machine, trois jours après son nul à Nice (0-0) et s’évite une prolongation alors que se profile déjà le choc de la 24e journée contre Montpellier dimanche. Assis devant leur télé, René Girard et ses joueurs n’ont dû être impressionnés par ce PSG sur courant alternatif. « Il faudra être meilleur, reconnaissait d’ailleurs Ancelloti après la rencontre. Montpellier est une équipe dangereuse. » Aux Héraultais maintenant de faire tomber une équipe toujours invaincue depuis le 1er décembre et un revers à Salzbourg (2-0).