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Selon nos informations, les auditions des clubs et des officiels dans le dossier PFC-OL auront lieu tôt lundi matin. Jean-Michel Aulas ne pourra pas être entendu puisqu’il est toujours suspendu de toute fonction officielle de représentant de club. Toujours selon nos informations, la commission de discipline fédérale se réunira dans la foulée (à 10 heures) pour délibérer. Les sanctions seront communiquées dans la foulée.
AP
Les gardes à vue des trois personnes membres de la "Porte 411" ont été levées dans la journée. Un classement sans suite a été décidé hier pour l'une d'entre elles faute d'infraction suffisamment caractérisée. Les deux dernières sont convoquées devant le Tribunal correctionnel à une date ultérieure pour être jugés du chef de violences en réunion. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire ce jour dans l'attente de leur comparution avec notamment interdiction de paraître dans un stade ou aux abords. (Parquet de Paris à RMC Sport)
Le Paris FC a publié un communiqué pour démentir des informations selon lesquelles le match de Coupe de France contre Lyon était classé à risque. Il envisage même de saisir la justice. "Lors de la réunion de sécurité du vendredi 10 décembre, préparatoire au 32e de finale de la Coupe de France, où la DNLH n’était pas présente, il n’a à aucun moment été évoqué un risque à l’intérieur du stade Charléty. Au cours de cette réunion et à la suite de celle-ci, les différents échanges oraux et écrits avec les autorités publiques (DOPC – Direction de l’Ordre Public et de la Circulation) n’ont jamais mentionnés la classification à risque de ce match.
Le Paris FC précise qu’il n’a jamais eu la moindre information en provenance de la DNLH (Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme). Le Paris FC envisage une action en justice après la parution de cet article dans le quotidien, qui n’a même pas pris la peine de vérifier cette information auprès du Club."
"Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences inqualifiables qui se sont déroulées ce jour-là", écrivent les Bad Gones, dans un communiqué. Le groupe de supporters de l'OL estime que "ces actes déplorables n'ont pas leur place dans un stade".
Les Bad Gones disent aussi vouloir "rétablir certains faits" sur les événements survenus à Charléty: "Tout a été mis en oeuvre pour que tout se passe pour le mieux. (...) Il est prouvé et acquis que les supporters lyonnais ont été initialement agressés par des supporters parisiens et nous donnerons les suites judiciaires qui s'imposent".
Ce mardi, le Collectif Ultras Paris a publié un communiqué dans lequel il tient à rappeler "qu'en aucun cas il ne cautionne les actes de violence commis ce soir-là (vendredi)". Le Collectif souligne également que si des membres du groupe étaient impliqués dans les incidents, ils seraient "immédiatement exclus" du CUP.
Trois ultras du PSG, membres du groupe "Porte 411", ont été interpellés ce mardi, selon une source policière à RMC Sport.
La police a procédé ce matin à l'interpellation de trois ultras dans la région parisienne. Ces trois personnes sont des fans affiliés au groupe de supporters du PSG "Porte 411" selon une source policière à RMC Sport.
Pour rappel, les services de police dénombrent environ une vingtaine de ces supposés supporters dans les débordements lors du match Paris FC-OL. De son côté, l'enquête se poursuit pour essayer de faire toute la lumière sur les incidents en marge de ce match de Coupe de France.
Nicolas Pelletier
La Préfecture de police a annoncé l’interpellation de trois supporters, ce mardi quatre jours après les incidents ayant éclaté dans les tribunes lors de la rencontre de Coupe de France entre le Paris FC et l’OL, vendredi.
Après s'être réunie en urgence ce lundi, la commission de discipline de la FFF a publié un communiqué concernant la suite de l'affaire: "Réunie ce jour en urgence pour traiter les incidents de Paris FC – Olympique Lyonnais en 32e de finale de Coupe de France, vendredi 17 décembre, au stade Charléty, la Commission de discipline de la Fédération Française de Football a lancé l’instruction. Les parties seront auditionnées lundi 27 décembre. La Commission de discipline rendra ses décisions le mardi 28 décembre au plus tard, avant les 16e de finale de la compétition qui se déroulent les 2 et 3 janvier 2022."
La commission de discipline de la FFF vient de se réunir en urgence, en visio-conférence, pour évoquer les incidents survenus lors du match de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon. Comme annoncé plus tôt, le dossier a été placé en instruction. Il n'y a pas de mesures conservatoires.
AP
"Si demain les arbitres et les délégués disent, 'il faut arrêter le match', je me plierai à leur décision. Mais imaginons le contraire et qu'on dit qu'on peut continuer, que moi, président, qui ai mes responsabilités vis-à-vis de mes salariés, je n'aurai rien à dire.
Le match est arrêté immédiatement si un arbitre ou un joueur est touché par un projectile. Et un spectateur, non? Il y a des tas de mesures qui peuvent paraître intéressantes mais qui ne résistent pas à l'analyse."
"Je ne contrôle pas les gens qui se sont battus avec les supporters lyonnais, ils ne sont pas supporters du Paris FC. Je pense que Jean-Michel n'aurait jamais dû laisser, après le match contre l'OM, voyager à Paris. Paris, ce n'est pas que le PFC, et il y a d'autres supporters avec qui en découdre."
"Je ne vais pas faire le travail de la police. Les vidéos, on les a vues. On a vu des vidéos de palpage du parcage des visiteurs, et il a été fait très sérieusement. Mais quand il y a des complicités, il y a des choses dangereuses qui vont rentrer dans le stade."
"D'après mes informations y compris du côté de la police, si le train des Lyonnais n'avaient pas eu de retard, les affrontements auraient eu lieu à Gare de Lyon ou entre la gare et Charléty. Sur les réseaux, ils se donnent rendez-vous pour en découdre. Est-ce que vous avez entendu depuis dix ans, entendu parler des Old Clan ou des Lutecia du PFC? Ils n'ont jamais été concernés par ces actes de violence. Je veux bien prendre mes responsabilités pour aller leur voir et leur dire, 'on continue comme avant', autrement je virerai tout le monde.
Il faut que tous les clubs prennent leur responsabilité. Les Bad Gones, Lyon les connaît tous. Pourquoi les contrôles d'identité n'ont pas été faits à Charléty? Quand on parle des supporters du PSG qui sont venus en découdre avec eux, je commence par dire que ce ne sont pas des supporters du PSG.
Jean-Michel Aulas doit faire comme ce qu'a fait Leproux du côté du PSG."
"On va bunkeriser les stades, bientôt on interdira les smartphones. La vraie sécurité, c'est d'empêcher ces voyous de rentrer dans les stades. Je vais contribuer demain à aider Lyon, et j'espère qu'ils m'aideront si j'ai le même problème, en portant plainte contre les deux associations de supporters lyonnais (Lyon 1950 et les Bad Gones, ndlr) qui ne font pas leur boulot, contre ceux qui ont aidé les personnes à rentrer des objets dans le stade. Les fumigènes sortis du parcage lyonnais, ils sont gros. Certains sont petits et on ne peut pas les voir. Mais il y a des gros fumigènes qu'on ne peut pas cacher, donc on va porter plainte contre un certain nombre de personnes qui sont, selon nous, complices."
"Je ne crois pas qu'il y ait eu de problèmes sur les fouilles. Il m'arrive aussi de rentrer dans d'autres stades importants avec le même sentiment que le palpage n'est pas top. Un fou furieux qui rentre peut cacher des choses très facilement. Je pense que la question de la sécurité, ça ne règlera pas le problème des foux furieux qui sont dans les stades."
"J'ai défendu les pouvoirs publics, nos stadiers et les forces de police qui ont pris des risques. Je pense qu'il y a des complicités pour qu'avec des palpages qui sont normaux, certaines choses puissent rentrer."
"Il faut rester modeste, le PFC a eu il y a quelques années ce type de problèmes avec un club voisin. Les associations de supporters savent que si un ou des individus isolés nous mettent dans la situation de l'OL, de l'OM, on prendra des mesures radicales. Il faut des mesures radicales contre les associations qui protègent ces individus et il faut, si besoin, des mesures radicales contre les clubs qui protègent ces associations et protègent indirectement ces individus."
"Je dis simplement que sur la gestion des supporters, Aulas ne fait pas le job et les supporters ont pris le contrôle du club. Les gens qui sont venus à Paris, ils n'auraient jamais dû venir. J'ai la responsabilité des supporters parisiens et le parcage extérieur est sous la responsabilité du club qui se déplace. Ils nous ont dit qu'ils étaient sous contrôle et ils ont mis seulement dix stadiers pour les sécuriser."
"J'ai passé mon temps pendant la soirée à dire à Jean-Michel de condamner ses supporters. Et il a seulement décidé de se déresponsabiliser. Certains prennent plus leurs responsabilités que d'autres."
"Il n'y a aucun supporter du PFC dans ceux qui se sont battus, j'en suis absolument sûr. Les supporters étaient dans la diagonale opposée et se sont tenus à carreau. Les deux kops, celui des Lutécia, le plus nombreux et le plus virulent dans les règles de l'art, et le deuxième, n'ont pas bougé. Quelques supporters identifiés par la police, un groupe expulsé du Parc des Princes, sont rentrés. Comment voulez-vous empêcher ces ex du PSG de rentrer. Du côté du PFC, il n'y a rien. Et encore une fois, les stadiers ont mis les femmes et les enfants à l'abri. Vous voulez qu'on mette un régiment de parachutistes? Qu'on bunkerise le stade?"
"Le président Aulas ne tient pas ses supporters. Réunion à la préfecture 48 heures avant, avec une procédure validée par le club. La femme qui s'occupe de la sécurité des Lyonnais a dit qu'ils allaient s'en occuper. Et finalement les supporters sont arrivés bourrer. On va porter plainte et les plaintes seront ciblées et vont permettre à Aulas et son club de faire le ménage."
"Quand il y a eu le tirage au sort des 16e de finale, Lyon a communiqué en disant que s'il battait le PFC, il jouerait contre Nice. C'est ça la pression de l'OL sur la commission de la FFF."
"Je ne dis pas qu'on a aucune responsabilité, je dis simplement que si ces énergumènes n'étaient pas arrivés à Charléty, il n'y aurait eu aucun problème."
"Les 200 ont viré les supporters lyonnais en bas de la tribune. Ils sont sortis du TGV de Lyon complètement bourrés. Tout le monde sait qu'il y a eu des fumigènes lancés dans la gare elle-même. Ils n'auraient jamais dû arriver à Paris."
"Chez nous, il y avait 250 stadiers. Je précise que la sécurité a été assurée pour les familles et les enfants. Il y avait au départ quinze stadiers lyonnais, au final il y en avait dix. Les Lyonnais nous ont dit que tout était sous contrôle. J'avais une inquiétude, parce que les Lyonnais sont arrivés tard à la gare, et ils sont rentrés à 21 heures 30 dans le stade. Les 300 qui ont rejoint le parcage, ne posaient pas de problèmes, tout comme ceux qui étaient dans les tribunes centrales malgré la présence de notre kop. Mais quand les 200 sont arrivés, il y a eu des problèmes."
"Il y avait un super match, une très belle première mi-temps, une belle ambiance dans le stade. C'est tragique parce qu'on a rassemblé beaucoup de monde, beaucoup de familles, beaucoup d'enfants, la veille des vacances. Et tout s'est cassé parce que le parcage lyonnais a pété les plombs. On me dira que quelques personnes se réclament du PSG, mais c'est surtout le parcage lyonnais qui, de mon point de vue, n'aurait jamais dû quitter Lyon."
Le président du Paris FC va revenir sur les événements qui se sont déroulés au stade Charléty vendredi soir lors du 32e de finale de Coupe de France entre le PFC et l'Olympique Lyonnais.
Noël Le Graët (Président de la FFF) voulait que ses équipes travaillent vite, c'est chose faite. La commission de discipline se réunira finalement dès cet après-midi pour étudier le dossier Paris FC-Lyon. Comme indiqué par RMC Sport hier, le dossier va être placé en instruction. Des sanctions sont attendues en fin de semaine. La commission a déjà rassemblé des éléments comme les échanges et les notes entre les parties. Mais il manque encore le rapport de police.
Plus de 48 heures après les incidents ayant éclaté dans les tribunes de Charléty pendant Paris FC-OL en Coupe de France, l'enquête ouverte par le Parquet de Paris livre de nouveaux éléments. D'abord, grâce à la l’étude de la vidéo surveillance. Selon nos informations, les enquêteurs ont remarqué la présence d'une entité d’Ultras du Paris Saint-Germain (encore présente au Parc des Princes). Il s'agit du groupe "la Porte 411". Au total, dans les premières heures, les services de police dénombrent environ une vingtaine de ces supposés supporters dans les débordements.
L’identification des auteurs reste la question centrale. Mais pour l'instant cela s'avère très compliqué puisque la plupart de ces "fans" portaient des cagoules. Les enquêteurs ont quand même remarqué une réelle volonté d'en découdre entre ce camp du PSG et le camp lyonnais. (AP et NP)
"Il faut éradiquer ce mal absolu qui ronge le football. L’heure est à des mesures radicales qui visent d’abord et avant tout les voyous, lâches, violents, et parfois cagoulés, qui ne doivent plus mettre les pieds dans les stades, dans tous les stades et pas seulement ceux que l’on visite".
Deux jours après l'arrêt du match entre le Paris FC et l'OL, le club de la capitale sort du silence en publiant un communiqué, ce dimanche.
"L’heure n’est plus à des déclarations de principe sans lendemain et à des tentatives pour noyer le poisson et diluer des responsabilités qui sautent aux yeux", est-il notamment écrit, à destination du club lyonnais.
"Il est également temps que les clubs, quel que soit leur statut, confrontés à ces associations, ne supportent plus le moindre laxisme, vis-à-vis de ces individus, parfaitement identifiables ; leur identité est forcément connue par la distribution nominative des places". Le message est passé.
Moins de 48 heures après les incidents survenus lors de la rencontre de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon, l'enquête ouverte par le parquet de Paris avance. De sources policières, des services spécialisés étaient au courant d'une possible présence d'Ultras du PSG pour cette rencontre. Pourtant, le club de Ligue 2 n'a jamais eu connaissance de ce risque en amont. Une tendance confirmée par le président du club parisien, Pierre Ferracci. Mais cette enquête va prendre du temps, les caméras de vidéosurveillance (longues d'environ 3 heures) vont devoir donner des réponses pour comprendre le déroulement des faits. Elles pourront aussi permettre d'identifier définitivement les auteurs des affrontements.
Les enquêteurs ont déjà constaté une arrivée tardive des Ultras de l'Olympique Lyonnais dans le stade, "après 21h20". Ces supporters ont très rapidement été entouré par le service de sécurité mis en place autour et dans le stade. Selon des sources concordantes, il n'y a pas eu d'interpellation vendredi pouvant pour l'instant être reliée directement aux incidents. Les CRS présents au stade ont seulement raccompagné les supporters jusqu'à la sortie. Sur le chemin du retour, le bus des supporters lyonnais a lui été caillassé.
La Fédération Française de Football s'est elle aussi montrée très réactive. Selon nos informations, la commission de discipline devrait se réunir mardi. Mais en attendant les équipes juridiques et compétitions de l'instance sont déjà au travail. Comme indiqué par RMC Sport hier, le dossier va être placé en instruction. Mais là aussi l'enquête risque de prendre du temps avec l'étude des rapports complémentaires ou encore les échanges entre parties. Le tout avant la suite de la compétition. La solution pourrait donc être un ticket Paris FC/Lyon lors du tirage au sort des 16èmes de finale. Une décision sportive pourrait elle être prise en fin de semaine.
A.P, N.P, J.Re
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris concernant les débordements à Charléty vendredi soir, lors du match entre le Paris FC et l'OL, pour violences volontaires au sein d'une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours. Les investigations ont été confiées au groupe stade de la direction de la sécurité de la proximité de l'agglomération parisienne.
De sources concordantes, il n'y a pas eu d'interpellation vendredi soir pouvant pour l'instant être reliée directement à ces incidents, même en marge du match. Les CRS ont seulement raccompagné les supporters.
RMC Sport avec BFMTV
Le 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon, disputé vendredi soir au stade Charléty, n'a pas repris après la mi-temps. Alors que le score était de 1-1, des jets de fumigènes ont été lancés et des bagarres ont éclaté en tribunes autour du parcage des supporters lyonnais. Des débordements qui ont obligé les forces de l'ordre à se déployer. De source policière, ces incidents ont fait deux blessés, un policier et un supporter. Aucune interpellation n'a eu lieu selon la police.
(AFP)
La Commission de discipline de la Fédération française de Football a annoncé samedi qu'elle se réunirait "en urgence, en début de semaine prochaine, pour ouvrir l'instruction d'un dossier disciplinaire", après les incidents vendredi lors du match de Coupe de France Paris FC-Lyon. "Les décisions disciplinaires seront prises la semaine suivante, avant les 16e de finale de la compétition (2 et 3 janvier 2022)", précise l'instance. Le 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon, disputé vendredi soir au stade Charléty, n'a pas repris après la mi-temps. Alors que le score était de 1-1, des jets de fumigènes ont été lancés et des bagarres ont éclaté en tribunes autour du parcage des supporters lyonnais. Des débordements qui ont obligé les forces de l'ordre à se déployer. De source policière, ces incidents ont fait deux blessés, un policier et un supporter. Aucune interpellation n'a eu lieu selon la police.
(AFP)
"Les incidents lors du match Paris FC - Olympique Lyonnais, vendredi soir, au stade Charléty, sont intolérables", réagit Noël Le Graët dans un communiqué de la FFF. "La bonne décision était d’arrêter cette rencontre le plus rapidement possible. L’arbitre du match a parfaitement réagi dans un contexte difficile. Le football, la Coupe de France sont le contraire de ces faits de violence. Ces quelques groupes de pseudo-supporters, à l’origine de ces incidents et de ces violences, n’ont rien à faire dans un stade", appuie-t-il.
"Je souhaite que les enquêtes et procédures mises en place, qu’elles soient disciplinaires, administratives et judiciaires, fassent toute la lumière sur ces incidents, identifient clairement les responsabilités et ces fauteurs de trouble qui doivent être chassés des enceintes sportives par des interdictions de stade systématiques. Les nouvelles mesures annoncées jeudi par les ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Sports en coopération avec les instances du football vont dans le bon sens. Maintenant, il faut les mettre en œuvre ensemble, en responsabilités."
Dans un communiqué, Lyon annonce une mesure forte contre ses supporters : "Dans ce contexte, jusqu’à nouvel ordre, et jusqu’à ce que la lumière soit faite sur l’identification des auteurs, l’Olympique Lyonnais décide d’interdire de déplacement les groupes de supporters pour les matchs à l’extérieur."
"Dès vendredi soir, l’Olympique Lyonnais s’est mis à la disposition des enquêteurs et instances pour que la lumière soit faite sur l’intégralité des actes commis lors de cette soirée et que les responsabilités soient établies, que ce soit dans le jet de bombe agricole à l’intérieur du parcage en début de mi-temps, les fumigènes, les violences et l’envahissement de terrain.
L’Olympique Lyonnais assumera l’ensemble de ses responsabilités et témoigne dès à présent d’une extrême détermination de voir les personnes impliquées, quelles que soient leurs appartenances de clubs, être sanctionnées.
Ainsi, l’Olympique Lyonnais a décidé de porter plainte après ce déchaînement de violences et prendra les mesures les plus sévères contre les personnes impliquées après les identifications, y compris contre les supporters lyonnais qui seraient concernés.
Les équipes de sécurité de l’Olympique Lyonnais ont d’ores et déjà commencé à analyser toutes les images et utiliseront tous les outils à leur disposition pour sanctionner chacune des personnes qui sera identifiée. L’Olympique Lyonnais appliquera avec force et détermination les sanctions maximums, y compris la radiation de stade à vie.
Les individus impliqués n’ont pas leur place dans un stade, la violence ne peut plus être tolérée dans les stades. Ces derniers doivent faire l’objet d’aménagements technologiques et être mieux organisés pour identifier les fauteurs de troubles. Les violences doivent être fermement condamnées par l’ensemble des acteurs du football, y compris par les groupes de supporters.
Plus que jamais, nous devons éradiquer ces phénomènes de hooliganisme et bannir tous ceux qui sont ennemis, par leurs actes, du football, mais aussi des clubs dont ils se revendiquent.
Dans ce contexte, jusqu’à nouvel ordre, et jusqu’à ce que la lumière soit faite sur l’identification des auteurs, l’Olympique Lyonnais décide d’interdire de déplacement les groupes de supporters pour les matchs à l’extérieur."
Selon les informations de RMC Sport, la commission de discipline de la FFF va placer ce dossier en instruction. La première tendance est que les décisions (notamment sur le sort de la rencontre) ne seront pas prises d'ici les 16èmes de finale programmées le 2 janvier. Les éléments risquent de mettre du temps avant d'arriver dans les bureaux de la fédération. Mais le rapport de l'arbitre va lui être communiqué dès ce samedi alors qu'habituellement il arrive le lundi. Les sanctions prises seront celles fixées par les règlements généraux. Un match perdu pour Lyon est une "possibilité" même si cela dépendra des rapports des officiels, des vidéos et des autres pièces du dossier. Mais la commission pourrait taper encore plus fort comme l'OL est en situation de récidive. Le Paris FC n'est pas non plus à l'abri, selon les défauts de sécurité qui seront relevés.
AP
Contacté par RMC Sport le Président de la FFF Noël Le Graët indique : "Nous attendons d'avoir l'ensemble des éléments avant de communiquer. Evidemment, je déplore ces incidents qui sont désastreux. J'ai pris connaissance du message de la Ministre Roxana Maracineanu, je suis totalement d'accord avec elle. Je ne veux pas rentrer dans la polémique. Lundi, toutes les équipes de la Fédération seront au boulot. La commission de discipline devrait se réunir ce même-jour, après des échanges avec notre service juridique."
"Les joueurs lyonnais étaient abasourdis, même Jean-Michel Aulas. Mais il faut qu'il se réveille. Il ne peut pas parler de co-responsabilité ! Les fumigènes qui sont partis du parcage lyonnais, ce n'est pas de la faute des supporters parisiens. On est sur le pied de guerre. Il faut les interdire de stade. Robin Leproux les avaient dispersés dans le stade."
"On a un championnat à jouer avec Amiens ce mardi. Thierry a fait tourner hier. On va attendre que la Fédération prenne une décision. Il faut des sanctions radicales contre les groupes de supporters et les clubs. Il faut prendre le temps qu'il faut si le problème est sérieux. Il faut viser les individus, les clubs de supporters et les clubs, sinon on ne va pas s'en sortir. Je ne vais pas jouer les procureurs, mais le Paris FC ne doit pas être sanctionné."
"Il est anormal que les présidents aient la majorité des voix au conseil d'administration de la LFP. Comment voulez-vous qu'on prenne des sanctions adaptées ? Il faut inventer une gouvernance. On a trouvé le moyen d'insérer Jean-Michel au conseil de la Ligue car il ne pouvait pas être élu par ses pairs. Ces gens-là ne doivent plus mettre les pieds dans un stade. Le foot n'a pas retrouvé ses spectateurs de 2019. Les gens vont avoir peur de venir au stade, surtout si c'est pour voir des moitiés de match."
"Il y a eu des scènes d'une violence incroyable. C'est un problème de police et de l'OL. Je n'ai rien contre Jean-Michel mais il est dans le déni total. Il faut les interdire de stade pendant des années."
"On invente une histoire comme quoi des supporters du PSG étaient là, c'est une plaisanterie. Ce match était une fête. Le vrai sujet est que des mômes, des femmes et des hommes se sont fait violentés. Lors du match des féminines la semaine dernière, tout s'est bien passé."
"Beaucoup d'entre eux ont dû beaucoup boire entre Lyon et Paris. Il y avait des supporters lyonnais à côté de nous. Quand l'OL a égalisé, ils ont sauté de joie et il n'y a eu aucun problème. Le kop parisien n'a jamais créé de problème. Quand vous entrez dans le stade, vous pouvez faire passer des fumigènes, des chaînes de vélo. Si Jean-Michel (Aulas) ne fait pas le ménage dans ces supporters, il va tirer l'OL et le foot français vers le bas."
Pierre Ferracci appelle Jean-Michel Aulas à un "plan Leproux" à la lyonnaise.
"Il y avait une très belle première mi-temps, puisqu'on avait bien résister. Après ce qu'il s'est passé lors d'OL-OM, je rappelle que ces deux clubs sont administrateur de la LFP. Jean-Michel (Aulas) est membre du Comex de la Fédé. Il ne fallait pas faire arriver ces supporters à Charléty. On était au courant de leur arrivée. Le fait qu'ils arrivent à la Gare de Lyon à 20h30, très peu de temps avant le match, c'était créer des conditions pour que les incidents se produisent."
Le président du Paris FC est revenu sur les incidents de Paris FC-OL de vendredi.
"Je suis toujours en colère, on avait rempli Charléty comme contre Lens il y a deux ans, 7000 supporters étaient venus. Il y avait moins de stewarts qu'hier mais tout s'était bien passé. Hier, il y avait beaucoup d'enfants et de clubs partenaires qui étaient venus en famille. Beaucoup étaient dans le virage qui jouxtait le parcage des ultras lyonnais, de cette bande d'abrutis, qui n'auraient dû jamais mettre les pieds à Charléty. Au niveau de la sécurité, on ne peut pas demander l'impossible aux clubs."
Les incidents entre le Paris FC et l'OL ce vendredi en Coupe de France et l'arrêt définitif du match viennent s'ajouter à une liste très longue de débordements intervenus dans les stades français depuis le début de la saison : Montpellier-OM, Rennes-Nantes, Nice-OM, Lens-Lille, Angers-OM, OM-PSG, OL-OM...
La presse européenne s’est montrée particulièrement choquée au moment d’évoquer les nouveaux incidents qui ont eu lieu ce vendredi soir au stade Charléty. "Incroyable! Un autre match suspendu en France". Voilà comment Marca, incrédule, a titré sur l’arrêt du match, insistant comme ses confrères sur les récurrences des incidents: "un scandale de plus dans le football français’. De son côté, Bild relève "des scènes de chaos" dans ce qui s’apparente comme "le dernier scandale du football en France". "Encore et toujours la France", pointe le quotidien allemand. AS, autre média espagnol, souligne également "encore une honte en France avec les ultras".
Hier soir, la rencontre de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon a été marquée par des affrontements en tribune et l’envahissement d’une partie du terrain. Après la rencontre, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a rapidement déclaré : "Si nos supporters sont impliqués, ils seront sanctionnés sévèrement. On me dit que des supporters du PSG étaient là, que les pétards sont venus des supporters parisiens. J'attends de connaître ce qu'il s'est réellement passé."
Selon nos informations, des anciens ultras du Paris Saint-Germain pourraient bien être en cause dans ces bagarres. Il s’agirait notamment d’anciens indépendants du Virage Auteuil. Des membres, toujours éloignés du club depuis le Plan Leproux, se faisant régulièrement remarqués par leur côté "violent". L’identification prochaine de ces individus, pour certains non-cagoulés, pourrait définitivement confirmer cette hypothèse.
Roxana Maracineanu, la ministre déléguée aux Sports, a fait savoir après le match à Noël Le Graët, le président de la FFF, son fort mécontentement et lui a demandé d’agir fermement. Elle lui a rappelé que l’Etat a apporté une réponse aux instances du football, à elles d’agir maintenant.
RMC Sport
Cette fois, il n'y aura pas d'imbroglio entre la FFF et la Prefecture de Police. Les pouvoirs publics confirment que l'arbitre a pris la décision d'arrêter le match en accord avec les autorités et en application des nouvelles mesures.
"En application de la nouvelle doctrine ministérielle, et après concertation au sein de la cellule de crise, l'arbitre a décidé d'arrêter le match définitivement", selon les mots de la Préfecture.
"C’est lui (Jean-Michel Aulas) qui est venu me dire qu’un groupe appelé Panda du PSG était venu attaquer les Lyonnais. C’est ce que lui a fait raconter sa responsable sécurité qui écumait les couloirs et les vestiaires en inventant plusieurs histoires différentes, a encore expliqué Pierre Ferracci sur RMC. La violence elle est en face de moi. Ce sont des gens qui, si on ne met pas la police en face, sont intenables. Ils peuvent parfois tomber sur des supporters parisiens qui réagissent quand des mômes prennent des fumigènes sur la tête ou que des gens tapent avec des chaînes cloutées. Jean-Michel doit prendre ses responsabilités et faire le ménage. Ces gens-là n’auraient jamais dû venir à Charléty en arrivant après 20h à la gare de Lyon. Les clubs sont responsables de leurs supporters."
Jean-Michel Aulas: "On prendra des mesures extrêmement sévères à l'encontre de tous les gens qui vont être identifiés. On connaît ceux qui devaient venir sur ce déplacement. D'autres sont sur la région parisienne et dont on n'a pas les identités. On est en train de porter plainte pour montrer que notre volonté est de sanctionner ceux qui le méritent mais aussi de trouver la responsabilité de ce qu'il s'est passé."
"Il m’arrive de défendre Jean-Michel Aulas mais il m’arrive aussi de dire qu’il faut arrêter de délirer. Je veux bien que les responsabilités soient toujours partagées mais cela vient toujours des mêmes clubs. Le Paris FC n’a jamais eu de problème ces dernières années et pourtant il y a aussi des matchs tendus en Ligue 2, a lâché le président du club parisien. […] Au lieu de s’insulter sur la place publique, les clubs dont l’OL et l’OM feraient bien de faire le ménage. On les connait les supporters, ils sont encore en face de moi, ils sont retenus par les forces de police. Il y a des fumigènes et ils sont en train de dégrader les installations de Charléty et il y a un feu au milieu d’eux. Les forces de police le regarde tranquillement. Il faut que Jean-Michel Aulas arrête avec les responsabilités partagées, ce n’est pas vrai. C ‘est de la folie pure et simple. Il va envenimer les choses. Je lui ai dit qu’il allait faire plonger le football français s’il ne faisait pas le ménage. Il doit prendre ses responsabilités."
Pierre Ferracci a réagi en longueur sur RMC
Jean-Michel Aulas: "Les responsabilités sont partagées, c'est un souci de société... plein d'éléments me montrent qu'on a une responsabilité et qu'on va faire le ménage mais les premiers jets de pétards sur les supporters lyonnais n'ont pas été faits entre Lyonnais. Donc il y a eu une rébellion. On a bien vu aussi sur le terrain que des centaines de personnes n'étaient pas lyonnaises. Il faut faire l'analyse et reconnaître la responsabilité. On sanctionnera, mais on ne peut pas porter l'ensemble de la responsabilité. Il faut tout analyser."
"En ce qui me concerne, je ne pense pas qu'on ait la responsabilité des incidents, mais du coup ça a généré des choses qu'il ne faut plus jamais voir dans un stade de football."
"Je suis désabusé et en colère car il y avait une belle fête à Charléty. On avait beaucoup, beaucoup de monde. Il y avait des familles et beaucoup d’enfants. C’était un beau match et on a montré que l’on pouvait tenir la dragée haute à l’OL même si on a pris un but à la 45e minute. Et puis une bande d’abrutis a tout gâché comme d’habitude. Cette bande d’abrutis, ce sont les ultras lyonnais, a estimé Pierre Ferracci au micro de RMC. […] Il est évident que l’origine des incidents, même si l’Olympique Lyonnais a déjà dû proposer une version à dormir debout. J’ai même entendu dire que c’était une bande du PSG de la tribune Auteuil qui les avait attaqués. J’ai entendu ça dans les rangs des dirigeants lyonnais."
Pierre Ferracci, président PFC: "C'était une belle fête, mais une bande d'abrutis. Jean-Michel Aulas va devoir calmer ses énergumènes. On a reussi a gérer les Lensois en 2019. On n'a pas de leçons a recevoir. On pensait qu'il y avait assez de sécurité. Quand l'OL et l'OM s'insultent, pas normal que d'autres clubs soient pénalisés. Chacun doit prendre ses responsabilités. On doit arrêter d'inventer des histoires. Les sanctions doivent être exemplaires. J'ai entendu des choses dans les couloirs qui dépassent l'entendement. On sait que les incidents sont partis de là bas. Je ne laisserai pas refaire le match. Les incidents viennent toujours des mêmes clubs. Ce ne sont pas des supporters. J'ai dit à JMA : tu dois faire le ménage. Tu vas faire plonger le foot français avec toi."
Il dit ne pas savoir s'il voudra rejouer le match si proposé.
"C'est de la colère ; on était très contents... c'était une fête pour nous. Jean-Michel Aulas je pense qu'il a intérêt a bien peser le pour et le contre car il a une bande de phénomènes qui n'ont rien a faire sur un terraind en foot. Jean-Michel Aulas est assez intelligent pour savoir que son club aura des pbs et le foot français aura des pbs si on continue comme ça."
Mr Claude Jaunet, délégué du match Paris FC-OL: "La commission compétente jugera de la suite à donner. L'arbitre a pris la décision en accord avec le préfet. Il y avait aussi un représentant de la police et de la lutte contre le hooliganisme."
Jeudi, une réunion interministérielle avec la Ligue a abouti à un nouveau protocole avec de nouvelles mesures pour tenter de retrouver la sécurité dans les stades. Des mesures pas encore officiellement entrées en vigueur
Le speaker annonce que le match ne reprendra pas.
Un autre supporter, présent à Charléty, témoigne sur RMC
Selon notre commentateur, et sans confirmation pour l'instant, ça sent mauvais pour la reprise
Cela fait 45 minutes que le match est interrompu...
Les forces de l'ordre continuent à sécuriser le parcage, en créant notamment un couloir de sécurité autour des supporters
Toujours pas d'annonce de reprise ou d'arrêt définitif du match, après les graves incidents entre supporters qui ont éclaté à la pause. Pour rappel, les joueurs, à peine revenu sur le terrain, ont été renvoyés au vestiaire par l'arbitre. Depuis, ça semble un peu plus calme dans le stade. Beaucoup de supporters ont quitté l'enceinte.
Sur RMC, un spectateur présent à Charléty raconte ce qu'il a vu et vécu. Il évoque une sécurité à ses yeux défaillante et une intervention trop lente des forces de l'ordre. "Je suis dégoûté, c'est n'importe quoi", tacle ce supporter de l'OL.
A priori ça commence à ressembler à de l'apaisement, avec tout le monde qui semble avoir repris sa place, notamment le parcage lyonnais. Pour rappel, 600 supporters lyonnais au total étaient annoncés à Charléty
Toujours pas d'annonce sur la reprise ou non du match...
Nos commentateurs racontent sur RMC les incidents qui ont éclaté en tribunes
Il va falloir prendre une décision. Selon les nouvelles règles décidées... hier, la décision de reprise ou non du match doit se faire sur dialogue entre l'arbitre et les autorités publiques.
Les forces de l'ordre sur place tentent encore d'apaiser la situation mais c'est toujours très tendu. Il faut sécuriser le périmètre
Les stadiers peinent encore à maîtriser les supporters, même si le terrain est dégagé
Selon ce que nous rapportent nos commentateurs, le terrain a été envahi et ça part en bagarres entre supporters sur le terrain. Le speaker appelle au calme, tandis que les joueurs sont rentrés au vestiaire.
Ils ont visiblement voulu éviter le mouvement de foule après les incidents avec le parcage.
On attend d'en savoir plus, mais le retour de la pause est un peu retardé.
A la pause, des supporters lyonnais ont lancé des fumigènes dans une tribune située à côté, entraînant un mouvement de foule. Des fumigènes ont aussi été allumés. Les forces de police se sont positionnées près des tribunes mais la tension est toujours palpable alors que les joueurs sont de retour sur pelouse.
VJ
Laura a vite surpris les Lyonnais en partant seul sur le côté gauche, mais Dembélé a égalisé d'une frappe superbe juste avant la pause. Un vrai bon match de Coupe !
L'attaquant de l'OL vivait pourtant un match compliqué techniquement, mais réussit un superbe enchaînement avec une frappe en lucarne depuis l'entrée de la surface. 1-1 !
On voit des joueurs qui restent au sol et des contacts qui ont l'air de faire mal.
Le Parisien était bien seul dans la surface sur un coup franc, mais le ballon rebondit et tape sa main.
Paqueta arme à l'entrée de la surface, mais ça se referme vite devant lui. Le Paris FC tient bon.
L'attaquant lyonnais tente de contrôler un ballon dans la surface au lieu de le laisser filer.
Bon coup franc après une occasion où Laura s'était amusé dans la défense lyonnaise. Mais le ballon ne retombe pas assez vite.
Cette frappe enroulée d'Aouar semblait le lober, mais le remplaçant de Demarconnay claque le ballon !
L'action lyonnaise pour arriver dans la surface était pourtant superbe, avec de beaux échanges rapides entre Paqueta et Aouar, mais Dembélé bute sur le pied du gardien du PFC.
Kanté est resté debout et a bien gêné le Brésilien.
On a vu quelques éclats de talent côté OL, mais l'équipe de Thierry Laurey a un bloc qui n'est pas mis en difficulté pour l'instant.
Ce n'est pas cadré, mais les Parisiens (3e de Ligue 2) sont en confiance et jouent leur jeu crânement.
Dembélé tente sa chance en angle fermé lui aussi, mais le gardien du PFC est vigilant et repousse avec sa jambe.
Gaëtan Laura est lancé sur le côté gauche et a absolument seul. Il garde le ballon et tire en angle fermé. Lopes se troue et est battu entre ses jambes. 1-0 dans une ambiance de folie !
Le coup franc ne donne rien, mais dans la foulée Paqueta réalise un beau geste avec une roulette pour se mettre dans le sens du but. Sa frappe est repoussée par Filipovic. Dembélé contrôle dos au but et se retourne, mais sa volée rebondit trop haut.
Accélération de l'Italien et Chergui doit mettre les mains pour l'arrêter.
Le Brésilien prend place entre Da Silva et Lukeba, même s'il n'hésite pas à monter d'un cran pour disputer un duel aérien par exemple.
On espère vivre un grand match ce soir.
Belle ambiance ce soir, avec un Charléty garni comme rarement.
Le deuxième club de la capitale tentera de créer l'une des plus belles surprises de son histoire dans un Charléty bien rempli (mais avec sans doute pas mal de supporters lyonnais).
PFC: Filipovic - Chergui, Kanté, Bernauer - Koré, Demoncy, Namé, Hadjam - Alfarela, Caddy, Laura.
Remplaçants: Nkambadio, Hanin, Bamba, Diakité, Siby, Masevo, Guilavogui, Gory, Tattevin.
Ce sera a priori un 3-4-2-1, même si Thiago Mendes est annoncé en défense centrale et que ça peut donc évoluer. C'est l'équipe-type, comme annoncé par Bosz.
OL: Lopes - Da Silva, Mendes, Lukeba - Gusto, Caqueret, Guimaraes, Emerson - Aouar, Paqueta - Dembélé.
Remplaçants: Pollersbeck, Bonnevie, Dubois, Vogel, Keita, Shaqiri, Kadewere, Slimani, Toko Ekambi.
Les Alsaciens se sont imposés dans le brouillard hier à Valenciennes. Il y aura forcément des surprises lors de ce week-end de 32e de finale, même si personne ne veut en être la victime.
Ce n'est pas le PSG, mais le pensionnaire de Ligue 2 peut espérer accrocher Lyon, en difficulté en Ligue 1. Coup d'envoi à 21h au stade Charléty !
3-4-3
Ent: Thierry Laurey
I. Filipovic
S. Chergui
O. Kanté
M. Bernauer
Y. Demoncy
Y. Koré
J. Hadjam
M. Name
W. Caddy
G. Laura
M. Alfarela
3-4-2-1
Ent: Peter Bosz
Anthony Lopes
Thiago Mendes
D. Da Silva
C. Lukeba
Bruno Guimarães
M. Gusto
Emerson
M. Caqueret
H. Aouar
M. Dembele
Lucas Paquetá
F. Hanin
C. Diakité
A. Gory
A. Bamba
O. Nkambadio
N. Masevo Muanda
A. Tattevin
M. Guilavogui
M. Siby
T. Kadewere
X. Shaqiri
L. Dubois
H. Vogel
J. Pollersbeck
K. Toko Ekambi
R. Cherki
H. Keita
I. Slimani
Possession
27.9%
72.1%
Incidents Paris FC-OL: l'enquête avance, la commission de discipline de la FFF se réunira dès mardi