Paris repart de plus belle

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En Coupe de France, le PSG a ses habitudes. A l’inverse de (trop) nombreux clubs de Ligue 1, jamais le club parisien ne laisse de côté une compétition qu’il a remportée à huit reprises depuis 1982.
Vainqueur du trophée en 1993 et 1995, lorsqu’il était encore joueur dans la capitale, Antoine Kombouaré en sait quelque chose. Voilà sans doute pourquoi il avait décidé d’aligner son équipe-type à l’occasion de ce 32e de finale contre Lens. D’Edel à Hoarau, en passant par Makelele et Giuly, tous les titulaires habituels de l’actuel deuxième du championnat étaient présents au coup d’envoi. Nenê, l’homme de la première partie de saison, également.
De retour du Brésil, où il a passé les fêtes de fin d’année, le Brésilien n’a rien perdu de son talent. Encore une fois, il a su faire la différence presque à lui tout seul. Au retour des vestiaires, c’est même lui qui double le score à un moment décisif du match (2-0, 50e). Son 18e but de la saison, toutes compétitions confondues.
Nenê : « C’est magnifique »
Avec Guillaume Hoarau, double buteur sur un penalty provoqué par Erding (3-0, 53e) puis une tête à bout portant (4-0, 61e), l’ancien monégasque forme un duo offensif qui peut faire des ravages. « C’est magnifique, s’enthousiasme Nenê au micro de France 3. On a bien commencé l’année et on est très content de partir de cette manière. C’est vraiment la saison la plus complète de ma carrière. »
Si ses coéquipiers s’en mêlent, à l’image par exemple des deux autres buteurs de la soirée – Zoumana Camara (1-0, 20e) et Peguy Luyindula (5-0, 75e) – le PSG peut légitimement nourrir de grands espoirs pour la deuxième partie de saison.
L’inquiétude reste à l’inverse toujours aussi grande côté lensois. Certes, la Coupe de France ne fait pas partie des objectifs du 19e de Ligue 1. Mais pour leur premier match de l’année, les Nordistes repartent du Parc avec cinq buts et un carton rouge (pour Yahia, sur le penalty, ndlr) dans leurs bagages. Malgré le but d’Eduardo sur penalty (5-1, 80e), qui sauve l’honneur des Lensois, « l’effet Bölöni » attendu n’a pas (encore) eu lieu, en attendant un rendez-vous déjà crucial face à Saint-Etienne samedi prochain. « L’effet Kombouaré », en revanche, continue de faire des merveilles.