Riolo : « Le PSG éliminé !! »

Retour sur les 16e de finale de la Coupe de France et l’élimination du PSG par le Montpellier de Rolland Courbis.

Cette 2e journée des 16es de la Coupe de France a débuté par la facile qualification de Monaco. Mais ce qui a marqué le match, c’est la blessure de Falcao. L’arbitre a donc apprécié que sur cette action il n’y avait pas faute. Pourquoi pas. Le genou du Colombien est en vrac et le corps arbitrale français se porte bien. On a ensuite eu la surprise du jour. L’élimination de Bordeaux. Est-ce vraiment étonnant ? Doit-on encore manier l’ironie avec ce club ? Est-ce encore drôle ? Méditons ensemble…

Au Parc, le nouveau coach de Montpellier voulait faire un coup. Je connais assez « mon » coach Courbis pour savoir que ce rendez-vous revêtait une importance particulière. Il aime ce genre de match. Préparer son équipe par rapport à un adversaire plus fort. Son plan, c’est d’abord de mettre des joueurs offensifs. Il y en a 3 et Cabella derrière en 10. Ne pas subir, ou en tout cas essayer. Pas de quoi, néanmoins, enrayer la machine PSG. Même remaniée l’équipe de Blanc contrôle tout. Les occasions sont là, en nombre. La domination est totale. Le seul souci quand Menez joue, c’est qu’évidemment ce joueur pourrit tout le jeu offensif. Il porte le ballon alors que tout le jeu parisien repose sur la vitesse de transmission. Il ne faut même plus chercher à savoir si oui ou non, il est bon. Il est juste incompatible.

Difficile de savoir si c’est grâce au « plan » que Montpellier a mené dans ce match. Un coup franc bien mis dans le paquet, une sortie ratée de Douchez, une tête, but ! Montpellier mène. Et sans trahir le secret de ma conversation avec le coach Héraultais, je me souviens alors de son idée : « On ne passera pas avec un but. On devra en mettre deux ! » Suite à ce but, le PSG devient un peu hésitant, moins fluide. Ça ne l’empêche pas de revenir vite dans la rencontre grâce à Cavani. Courbis avait raison, au moins sur ce point.

La première période s’achève sur une pluie d’occasions pour Paris. L’inefficacité du PSG est alors déroutante. Le score reste longtemps à 1/1. Assez pour faire planer l’odeur du hold-up. Montpellier se bat, tente de contenir son adversaire. Blanc s’impatiente et fait entrer Ibra et Motta. On note que Menez sort sous les sifflets qu’il mérite. C’est juste après que sur corner, Montpellier marque encore. Deux buts sur lesquels la taille de Marquinhos pose question. Le minimum qui donne le maximum, c’est la recette Héraultaise. C’est absolument incroyable, mais les deux buts de Courbis sont là. La grosse surprise est en route.

Montpellier ne recule pas. Il y a une vraie volonté de remonter le bloc en toutes circonstances. Notons aussi, le très bon match de Cabella. Paris ne crée plus beaucoup de danger. Le jeu est flou et manque de rythme. A un quart d’heure de la fin, Paris est éliminé. Le temps passe et le PSG ne trouve pas la solution. Très calmement, Montpellier s’applique à ressortir proprement. Paris est maladroit, trop pour s’en sortir ce soir. Cavani a notamment beaucoup raté. Montpellier a donc créé la grosse surprise de ces 16e.

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Daniel Riolo