Sochaux peut s'en vouloir

Buteur, l'ancien Parisien et Marseillais ne sera pas des demi-finales de la Coupe. - -
Sochaux peut s’en vouloir. Passés à quelques secondes de la qualification dans le temps réglementaire pour les demi-finales de la Coupe de France, les hommes de Francis Gillot se sont finalement inclinés en prolongation (4-3). Et pourtant, les Sochaliens menaient 3-2 jusqu’à l’égalisation du Colombien Pino dans le temps additionnel. Un Pino qui a revêtu ses habits de héros, puisque c’est sur une de ses frappes mal captée par Richert que le Nigérien Maazou offrait la victoire à Monaco (95e).
Plus que ce but dans la prolongation, c’est surtout l’égalisation qui restait en travers de la gorge de Francis Gillot à l’issue de la rencontre. « On n’est passé à dix secondes du bonheur, pestait le technicien à l’issue de la rencontre. On a manqué d’expérience sur une erreur de jeunesse. A la fin du temps réglementaire, on a pris un coup de barre derrière la tête dont il était difficile de se relever. On est passé à côté de quelque chose, mais c’est comme ça. On est habitué à prendre des coups derrière la tête et on se relève. On se relèvera encore cette fois. »
Le coup est d’autant plus rude que grâce à Ryad Boudebouz (29e), Stéphane Dalmat (47e) et Brown Ideye (70e) Sochaux avait marqué par trois fois, comme lors des deux tours précédents (3-0 contre Le Mans et 1-4 à Beauvais). Sauf que cette fois, Sébastien Puygrenier (33e) et Lukman Haruna (38e) avait maintenu le bateau princier à flots. « C’est vrai qu’on a eu de la chance, même si mes joueurs ont fait preuve de hargne et de volonté, se félicitait Guy Lacombe après le match. Je leur avais dit qu’en Coupe, rien n’était acquis jusqu’à la fin. Je pense que ce groupe devait vivre cette expérience. Ça peut lui donner des idées pour le futur. » Après Quevilly et le PSG, Monaco est en tout cas le troisième club à valider son billet pour les demi-finales de la Coupe.