Blanc : « On fait notre petit bonhomme de chemin »

Tenu en échec face à Lille dimanche, Bordeaux a manqué l’occasion de ravir la tête de la Ligue 1 à Lyon. L’entraîneur Laurent Blanc ne s'en préoccupe toutefois pas, préférant prendre les matches les uns après les autres.

Laurent Blanc, les Girondins de Bordeaux se déplacent mercredi au Parc de Princes pour affronter le PSG en demi-finales de la Coupe de la Ligue. Quel sera votre objectif ?
Nous aurons le même objectif que Paris : nous qualifier pour la finale de la Coupe de la Ligue. Après, un match de Coupe est différent d’un match de championnat dans le sens où tous les acteurs du terrain chercheront à tout prix la victoire, que ce soit en 90 minutes, 120 minutes, ou aux tirs aux but.

Lors de la 20e journée (le 11/01/09), vous aviez mis 4 buts au PSG à Chaban-Delmas.. Ne pensez-vous pas avoir un ascendant psychologique sur les Parisiens ?
Cela compte bien sûr, mais ce n’est pas forcément un avantage pour Bordeaux. Si vous avez joué au foot, vous savez que lorsque l’on s’en prend quatre, on est impatient d’en découdre à nouveau avec la même équipe. Ce qui compte avant tout, c'est la qualification.

Cette demi-finale contre le PSG s’inscrit entre deux rencontres de Ligue 1 : avec Lille d’abord (1-1) dimanche dernier et Marseille dimanche prochain…
Oui, ce n’est pas évident, mais c’est un honneur et un bonheur ! Surtout de jouer au Parc, ce stade a toujours une odeur particulière. C’est un beau match à jouer, et surtout un beau match à gagner.

Cependant, vous ne cessez de répéter que le championnat est le plus important…
Oui, le championnat est notre quotidien. C’est notre fil conducteur.

Ne regrettez-vous pas dans ce cas de ne pas vous être imposé dimanche. Avec le match nul des Lyonnais contre Saint-Etienne (1-1), vous auriez pu être devant l'OL aujourd’hui…
Comme je l’ai dit aux joueurs : Occupons-nous d'abord de nous ! On m’a dit : "Si tu veux avancez dans la vie, occupe-toi de Toi, ne regarde pas les autres." Autrement, on va perdre de l’énergie, s’énerver et se mettre une pression qui n’est pas nécessaire pour l’instant. On fait notre petit bonhomme de chemin. Si ce dernier nous permet de rivaliser avec certaines équipes, ou de jouer la première place, et bien on la jouera. Pour l’instant, ne faisons pas de calcul… S’il-vous-plaît ! Concentrons-nous sur notre parcours, sans nous mettre de pression.

La rédaction