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Coupe de la Ligue: cinq bonnes raisons de suivre les 16es de finale

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Coupe de la Ligue - AFP

Les 16es de finale de la Coupe de la Ligue débutent ce mardi, sans les clubs qui disputent la Coupe d'Europe. Mais même en l'absence des cadors de la L1, voici cinq bonnes raisons d'être devant sa télé.

Parce qu'il y a plus de buts qu'en Ligue 1

Selon une étude réalisée par l'institut Ipsos, la Coupe de la Ligue s'est faite une belle place dans le cœur des amoureux de foot. 80% des "intéressés de football" et 93% des "fans" avouent suivre avec intérêt cette compétition. Une attractivité en hausse, notamment due au spectacle proposé. Si les stades sont rarement remplis et les horaires pas forcément adéquats, le spectacle est généralement présent sur le terrain. La saison dernière, terminée par un festival entre le PSG et Monaco (4-1), la moyenne de buts par matchs était de 2,8, soit un peu plus qu'en Ligue 1 (2,6). Et les années précédentes avaient été encore plus prolifiques (2,9 en 2015-2016, 3 en 2014-2015, 3,1 en 2013-2014).

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Parce qu'il y a quand même des affiches sympas

Même si les "Européens" de la Ligue 1 ne sont pas là, certaines affiches valent quand même le coup d'œil. Montpellier, équipe en forme ces dernières semaines, se déplace à Guingamp, généralement très à l'aise sur les matchs à élimination directe, pour un match entre deux outsiders. Trois autres oppositions entre clubs de l'élite sont au programme, tous mercredi: Dijon-Rennes, le duel de promus Troyes-Amiens et un "historique" Strasbourg – Saint-Etienne pour conclure ces 16es de finale.

Parce que les tirs au but sont presque garantis

On ne va pas se mentir, il n'y a pas grand-chose de plus sympa à suivre qu'une séance de tirs au but. Surtout lorsqu'elle ne concerne pas le club que l'on supporte. Les amateurs de suspense, de parades de gardiens, de contre-pieds et peut-être même de panenkas ratées risquent d'être servis lors des 16es de finale, généralement propices à des tirs au but, surtout depuis que la prolongation a été supprimée. La saison dernière, trois matchs s'étaient terminés par des duels entre frappeurs et gardiens. Depuis 2014-2015, au moins un match des 16es s'est fini ainsi.

Parce que Bielsa et Gourcuff jouent gros

Deux entraîneurs jouent gros lors de ces 16es de finale. Christian Gourcuff d'abord. Sur la sellette à Rennes, le technicien breton scellerait sans doute définitivement son sort en cas d'élimination à Dijon ce mercredi (21h05). Quinzième de L1, le SRFC doit absolument briller dans l'une des deux coupes pour sauver une saison partie pour être galère jusqu'au bout. Même s'il assure qu'il n'abandonnera pas sa mission au Losc, Marcelo Bielsa sait sans doute qu'une défaite à domicile face au voisin valenciennois le déstabiliserait un peu plus.

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Parce que le Red Star est le "Petit Poucet"

Réservée à la Coupe de France, l'étiquette de "Petit Poucet" peut quand même coller au Red Star. Le club de Seine-Saint-Denis est le dernier représentant du championnat National dans ces 16es de finale. Après avoir éliminé Auxerre et le Gazélec Ajaccio, chaque fois aux tirs au but, l'équipe de Régis Brouard vise l'exploit à Metz. Vu la crise que traverse le club lorrain, dernier de L1 et qui vient de se séparer de Philippe Hinschberger, c'est loin d'être impossible..

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Alexandre Alain Journaliste RMC Sport