RMC Sport

Coupe de la Ligue: l'OL arrache sa place en finale aux tirs au but

placeholder video
IL'OL s’est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, ce mardi, en dominant Lille à l’issue de la séance de tirs au but (2-2, 4-3 tab). Plus mordants dans l’ensemble que des Lyonnais longtemps apathiques, les joueurs de Christophe Galtier n’ont pas démérité.

Il fallait bien une séance de tirs au but à cet OL pour retrouver la finale de la Coupe de la Ligue pour la première fois depuis 2014. Les joueurs de Rudi Garcia n’ont pas fait grand-chose pour chavirer de bonheur avant l’issue du temps réglementaire, mais ce sont eux qui ont fini par triompher des Lillois de Christophe Galtier au terme d'une rencontre d'un faible niveau technique .

Lille dans le rythme

Lille avait un plan de jeu très précis en tête pour contrarier la dynamique adverse. Et il a été respecté à la lettre par les joueurs, dont l’engagement physique a considérablement gêné des Lyonnais à la peine. Invaincus en cinq matches (dont trois victoires) au Groupama Stadium avant de s’incliner ce mardi soir, les Lillois ont mis beaucoup d’énergie et de coeur à l’ouvrage pour récidiver. C’est avec un état d’esprit conquérant que les hommes de Galtier pensaient une nouvelle fois prendre possession des lieux.

Il y a eu, en première période, plus de vitesse et d’intensité de leur côté pour harceler avec un bloc-équipe médian voire haut - parfois même très haut -, et gêner la première relance lyonnaise, complètement étouffée. Sous pression, embarrassés par le jeu direct des Dogues affamés, les Lyonnais ont commis une première erreur qui leur a coûté très tôt l’ouverture du score (13e). La passe de Jonathan Ikoné vers Victor Osimhen, contrée de justesse par Marcelo, a échappé le temps d’un instant à la vigilance de Marçal, trop passif.

L'OL n'en demandait pas tant

Renato Sanches, l'un des seuls à régaler sur le plan technique, a parfaitement suivi pour ouvrir le score d’un tir du gauche. L’OL a subi une bonne partie du premier acte, mais il n’a pas concédé tant d’occasions que cela, et il a surtout été tout heureux d’obtenir un penalty dans la foulée. Pris d’un mauvais réflexe dans la surface de réparation, Gabriel tendait le bras en arrière pour intercepter un centre en retrait. Moussa Dembélé pouvait transformer l’offrande à mi-hauteur (15e).

Lyon raccrochait les wagons mais n’était pas sorti d’affaire pour autant, car il a continué de multiplier les approximations. Depuis sa zone technique, Rudi Garcia a d'ailleurs souvent demandé à son gardien, Ciprian Tatarusanu, d’allonger en direction de ses attaquants, charge ensuite à ses partenaires de veiller à récupérer le ballon. Mais l’ancien gardien nantais a souvent manqué de justesse balle au pied, ne permettant pas à son équipe d’investir le camp adverse durablement. Face aux difficultés de son équipe à gérer le contre-pressing, Rudi Garcia a opéré un changement.

Fin de match assez folle

L’entrée en jeu de Lucas Tousart au détriment de Maxence Caqueret a coïncidé avec un premier temps fort lyonnais qui, sans masquer les carences techniques de cette équipe, avait le mérite de lui mettre un coup de fouet en terme d’engagement. Un peu plus tranchant dans ses intentions, Lyon a haussé le ton dans la profondeur. Dembélé a même été tout proche du doublé peu après l’heure de jeu (64e). La lumière pour Lyon est finalement venue d’Aouar, dont la magnifique frappe flottante trompait la vigilance de Jardim, piégé par la trajectoire vicieuse du ballon (85e).

Cela aurait été cruel si le score en était resté là, mais Lille n’a pas abdiqué. Dans le sillage de Loïc Rémy, les Dogues ont refait surface en fin de match, avec une première occasion de l’attaquant, sur laquelle il aurait pu (ou dû) conclure (83e). C’est finalement sur penalty, après une faute indiscutable de Rafael, que Loïc Rémy arrachait une égalisation méritée au bout du temps additionnel (90e+3), remettant son destin et celui de son équipe en partie entre les mains de son gardien.

En attendant Paris ou Reims

Malheureusement pour Lille, Tatarusanu était le seul à s’illustrer. L’Olympique Lyonnais, lui, n’a pas laissé passer sa chance. Le raté de Jonathan Bamba, puis la frappe hors cadre de Renato Sanches, comme un symbole, achevait de plomber l’espoir des Dogues. Les Lyonnais pouvaient exulter, ils disputeront la sixième finale de leur histoire dans cette compétition. Reste désormais à connaître leur adversaire. Le PSG se déplace à Reims mercredi, dans l’autre demi-finale.

QM