Coupe de la Ligue: la grande émotion du président de Reims, proche de son rêve

Reims s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de Ligue en s’imposant face à Strasbourg aux tirs au but (0-0, 4-2 tab) à l’issue d’une rencontre mal embarquée alors que l’équipe a joué pendant une demi-heure à 10 après l’expulsion de Nathanaël Mbuku (59e). Cela a finalement tourné en faveur des hommes de David Guion au grand soulagement du président Jean-Pierre Caillot.
"Ce sont des victoires dont on se rappelle parce que le scénario n’était pas très favorable, confie le dirigeant à l’issue du match. Ce poteau dans les dernières minutes (sur une frappe de Djiku, ndlr), le premier tir au but raté (par Donis). L’histoire se termine merveilleusement bien. Après, tout est encore à faire, il reste encore un match avant d’aller au Stade de France mais au moins ce soir, on est très heureux. Ça fait plaisir, c’est bien pour le club, ça nous met sous le feu des projecteurs et évidemment, on est très heureux."
"J’aurais du mal à ne pas pleurer pendant 1h30"
Sur un nuage, le président rémois a laissé échapper une part de son émotion au moment d’imaginer son équipe disputer une finale au Stade de France. "Ça fait 17 ans que j’en rêve, confie celui qui fut d’abord partenaire financier du club, sponsor, président-délégué en 2003 puis président en 2004. Ça peut peut-être arriver un jour. Vous imaginez bien ce qu’est la pression. Dans ces moments-là, on a tendance à pouvoir craquer. Je pense d’ailleurs que si un jour, j’ai la chance d’aller au Stade de France, j’aurais du mal à ne pas pleurer pendant une heure et demie, tellement je serais heureux pour les Rémois."
Il connaîtra l’identité de son adversaire en demi-finale jeudi lors du tirage au sort effectué par l’ancienne idole du PSG, Pedro Miguel Pauleta, à partir de 20h45.