La folie verte gagne Saint-Etienne

Le bus stéphanois, accueilli triomphalement dans les rues de Saint-Etienne - -
La parade a eu beau démarrer avec 45 minutes de retard, après 32 ans d’attente depuis le dernier trophée, les supporters stéphanois n’étaient vraiment pas à ça près. A deux heures du passage du bus des joueurs dans la grand-rue, ils étaient déjà nombreux à se rassembler pour célébrer leurs héros. Tous en vert. Les yeux brillants, sourire aux lèvres, prêts à communier, à remercier et à fêter. Ils seront au final près de 45 000 pour accueillir triomphalement, dans une ambiance de liesse impressionnante, leur équipe et cette coupe depuis si longtemps désirée.
L’ovation reçue par le staff et les joueurs en dit d’ailleurs long sur l’émotion procurée par ce titre. Pas forcément le plus prestigieux, mais incontestablement le plus attendu. L’armoire à trophées n’avait pas été ouverte depuis 1981. Une éternité exorcisée par le but du talisman Brandao, et célébrée comme il se doit par cette marée humaine ivre de bonheur. Depuis le balcon de l’Hôtel de Ville, le président du directoire stéphanois Roland Romeyer s’est adressé à la foule en ces termes : « C’est un immense plaisir et une immense fierté d’être avec vous. Depuis 32 ans, nous attendions cela. C’est le couronnement d’un travail formidable de tout un club et nous sommes fiers de vous présenter cette Coupe de la Ligue »
Guilavogui : « Ça donne envie de remporter d’autres trophées »
Il n’en fallait pas plus pour faire chavirer les fans, qui s’époumoneront par la suite pour répondre aux chants verts entonnés par les joueurs, tous éberlués par l’ampleur du rassemblement. « C’est que du bonheur, se délecte Josuha Guilavogui. C’est grâce à eux que le foot est le plus beau métier du monde. Ça donne envie de remporter d’autres trophées. On a commencé à réécrire l’histoire, c’est magnifique ». « Je m’attendais à voir du monde, mais pas autant, enchaîne Loïc Perrin, fidèle à l’ASSE depuis le début de sa carrière. Gagner un titre, c’est ce qui marque une carrière. Des moments comme ça, on n’en vit pas tous les jours, et on ne pourra jamais les oublier ».
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