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Larqué : « L’ASSE doit matérialiser sa progression par un trophée »

Jean-Michel Larqué

Jean-Michel Larqué - -

La folie verte monte à quelques heures de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi (21h), entre Saint-Etienne et Rennes. Grande figure des Verts, Jean-Michel Larqué a des attentes importantes avant ce rendez-vous.

Saint-Etienne n’a plus soulevé de trophée depuis 1981 et son dixième titre de champion de France. Le peuple vert espère mettre fin à cette attente, samedi, face à Rennes en finale de la Coupe de la Ligue. Une victoire qui viendrait valider les progrès de l’ASSE ces dernières saisons.

« Saint-Etienne est incontestablement en progression, que ce soit au niveau de l’équipe ou au niveau du club en général. Mais elle doit se matérialiser par des titres et des résultats, par un trophée ou une place d’honneur en championnat. Il faudra à un moment ou un autre qu’un trophée vienne matérialiser cette progression. Espérons que ce soit le plus rapidement possible. »

« A Saint-Etienne, il y a des hauts et des gros bas »

Pour accéder à ce trophée, l’ASSE devra dominer le Stade Rennais qui reste sur huit matchs sans victoire, dont quatre revers de rang, alors que les Verts n’ont concédé qu’un seul revers en 2013. Deux trajectoires contrastées qui ne permettent pas de dresser un pronostic avant la finale selon le membre de la Dream Team RMC Sport.

« L’an passé, avant de disputer sa finale de Coupe de la Ligue, l’OM n’avait gagné aucun de ses dix derniers matchs. Et qui a gagné ? C’est Marseille (face à Lyon 1-0). Un parallèle est parfois fait entre les parcours récents de Saint-Etienne et de Rennes mais cela ne veut strictement rien dire avant une finale.

Il y a tout de même une comparaison à faire entre les deux clubs. Rennes a toujours été considéré comme un bon club, notamment au niveau de la formation. Il y a un paradoxe en Bretagne qui est une terre de cyclisme mais aussi une terre de football fabuleuse. Comme à Saint-Etienne qui est une terre de cyclisme et de football. La différence, c’est que Rennes est toujours resté à l’image de son climat : tempéré. Ni trop haut, ni trop bas. A Saint-Etienne, il y a un climat très continental avec des hauts mais, je le rappelle à certains, de gros bas. Le club a parfois été en danger. »

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