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Paris présent au rendez-vous

Le PSG de Grégory Bourillon a été plus solide que l'ASM

Le PSG de Grégory Bourillon a été plus solide que l'ASM - -

Le club de la capitale est allé s’imposer sur la pelouse de Monaco lors des 16e de finale de la Coupe de la Ligue, grâce à un but de Pancrate (0-1).

Supporters parisiens, si vous espérez voir votre formation préférée inscrire plus de deux buts dans une rencontre, armez-vous de patience. Le PSG version 2008-2009 a bien des qualités – solidité défensive, milieu de terrain inspiré et rigoureux – mais a en revanche un bien vilain défaut : celui de ne pas marquer beaucoup de buts (exception faite du match de Coupe UEFA face à Kayserispor). Une tare encore plus ennuyeuse lorsque l’on sait que c’est ce manque de réalisme dans la surface adverse qui a déjà coûté quelques points aux Parisiens en championnat. Ce fut le cas à Saint-Etienne dimanche dernier. C’était également le cas à Monaco lors de la première journée.

Cette fois, Paris l’a emporté, sur la même marge minimale que son rival de l’époque, autrement dit 1-0. Un résultat acquis non sans souffrir. Si le score a changé, la physionomie de la partie a, cette fois, longtemps ressemblé comme deux gouttes d’eaux au match disputé en L1 le 5 août dernier. Même sans Giuly, même sans Makelele et même sans Hoarau, sa tour de contrôle rodant dans les vingt-cinq derniers mètres adverses, le PSG a pris les clés de la rencontre. Pourtant, une frappe de Pino difficilement repoussée par Landreau (5e) manque de surprendre une formation francilienne remaniée (Pancrate, Mabiala, Luyindula et Mulumbu titulaire) mais suffisamment armée pour tenir tête aux Monégasques.

Un but et ça suffit

On disait récemment ces derniers guéris, enfin à leur avantage ballon au pied et capable, après avoir éteint le feu offensif de l’OM au Vélodrome, de maîtriser un adversaire déjà battu cette saison. Finalement, et même s’il faudra attendre avant d’épiloguer sur la théorie du feu de paille, l’ASM a alterné le bon et le moins bon, souvent le moins bon notamment en défense. Malgré son fort potentiel, le jeune Nikoulou a eu du mal à faire la police devant la paire Kezman-Luyindula, paire qui d’ailleurs a affiché de belles promesses. Surtout, les latéraux monégasques (Mongongu et Muratori) ont peiné dans la relance, gênés par le pressing incessant des deux attaquants alignés par Paul Le Guen. Monaco a déçu, peu aidé par un Freddy Adu rapide balle au pied mais trop vite absent des débats. Pino a donné, de même que Leko. Mais le premier n’a pas obtenu le penalty qu’il souhaitait (64e) - de même que Park devant Ceara d'ailleurs(88e) - tandis que le dernier a vu son ultime coup franc repoussé par Landreau (90e+2).

Une fois n’est pas coutume, c’est une erreur adverse qui a mis l’attaque du PSG sur orbite. Pourtant, ce n’est pas les occasions qui ont manqué aux Parisiens pour faire trembler les filets princiers. Quand ce n’est pas Luyindula qui perd son duel (65e) ou Kezman qui pousse trop loin sa balle (85e), manque le cadre (90e+3), c’est Rothen qui frappe purement et simplement à côté du but de Roma (76e). Heureusement, Pancrate avait fait le métier, passant par là au second poteau pour reprendre d’une volée autoritaire un centre de Rothen, un centre ayant pour origine une perte de balle dans sa moitié de terrain de Simic (34e, 0-1). Service minimum pour le PSG, service maximum finalement pour la troupe de Paul Le Guen, qui se qualifie donc pour les 8es de finale de la Coupe de la Ligue.

La rédaction - Alix Dulac