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Paris reste en lice sur tous les fronts

Javier Pastore et Lucas

Javier Pastore et Lucas - -

Le PSG a battu Bordeaux (3-1), ce mardi soir, en quart de finale de la Coupe de la Ligue grâce à des buts de Pastore (auteur d’une performance pleine), Rabiot et Matuidi. Le rêve parisien de triplé domestique continue.

Le foot entremêle parfois les destins. Bordeaux-PSG en quart de finale de Coupe de la Ligue ce mardi soir, par exemple. Entre les deux triples vainqueurs de l’épreuve – 1995, 1998 et 2008 pour les Parisiens ; 2002, 2007 et 2009 pour les Girondins –, deux hommes tressaient le fil d’un lien : Laurent Blanc, actuel coach du PSG, sur le banc des Bordelais lors de leur dernier succès dans cette compétition, et Guillaume Hoarau, l’ancien attaquant parisien, aligné d’entrée pour la première fois depuis son arrivée à Bordeaux. Cette fois, « le Président » se rendait à Chaban-Delmas dans l’optique de briser les rêves de trophée des hommes de Francis Gillot et le Réunionnais allait tenter de battre la défense du club de la capitale. Mission accomplie pour le premier (victoire 3-1) avec une troisième victoire de la saison du PSG face à Bordeaux… qu’il retrouvera le 1er février au Parc des Princes en L1.

Sorti par Saint-Etienne en quarts de la Coupe de la Ligue la saison dernière, Paris sera cette année au minimum en demi-finale. Ses rêves de triplé domestique sont plus que jamais crédibles. Mais la qualification ne fut pas aisée à décrocher. La faute à quelques mauvais choix, d’abord, mais aussi à une grossière erreur du jeune Adrien Rabiot qui allait permettre aux Girondins d’égaliser. Dans un match longtemps fermé, les Parisiens avaient bien cru voir la lumière en fin de première période via le premier but de la saison d’un Pastore qui aura enfin réalisé des choses à la hauteur de son talent.

Rabiot rattrape sa bourde

Pieds sur le cuir en début de première période, les hommes de Laurent Blanc maîtrisaient la possession mais sans créer de grand danger. Trop de longues passes vers l’avant inefficaces. Bordeaux se montrait alors de plus en plus menaçant. Mais c’était oublier un peu vite la capacité du PSG à déstabiliser l’adversaire. Bousculé par Orban, Lucas n’était pas loin d’obtenir un penalty (39e). Sur une ouverture lumineuse de Pastore, la volée de Zlatan Ibrahimovic faisait mouche mais le but était refusé pour un hors-jeu logique (40e). Sifflé à chacune de ses touches de balle, le Suédois balançait ensuite un coup franc sur le poteau droit de Carrasso (44e). L’armure girondine se fendait. Elle allait s’ouvrir avec un centre de Lucas qui permettait à Pastore d’ouvrir son compteur de buts cette saison (1-0, 45e).

Au retour des vestiaires, où Zlatan avait laissé sa place à Cavani, une perte de balle de Rabiot, après une mauvaise passe de Verratti, profitait à André Biyogo Poko qui concluait du pied droit (1-1, 48e). Le scénario avait changé et Paris devait se remettre à pousser, s’exposant aux contres. Thiago Silva sortait un ballon chaud de la tête (60e). Carrasso sauvait les siens d’une double parade devant Ménez puis Digne (61e). Les actions tendues se multipliaient, les deux gardiens sauvaient des situations chaudes devant la ligne et les prolongations pointaient leur nez. Mais Rabiot ne l’entendait pas de cette oreille. Bien servi par un Pastore royal, le jeune milieu parisien rattrapait sa bourde en trompant le portier bordelais du droit (2-1, 85e). La messe était dite. Et Matuidi, entré à la place de Verratti, terminait le travail (3-1, 88e). Difficile, si difficile, de battre ce PSG.

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Alexandre Herbinet