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Rami : « J’ai bien fait de rester »

Le défenseur rêve maintenant de bleu

Le défenseur rêve maintenant de bleu - -

Avant le choc de ces quarts de finale de la Coupe de la Ligue OM-Lille, le défenseur lillois espère jouer un vilain tour au club marseillais qui avait tenté de le recruter cet été.

Adil, regrettez-vous de ne pas avoir signé à Marseille alors que l’OM vous a courtisé cet été ?
Ce n’est plus trop le cas. Sur le coup, je voulais passer un palier et continuer dans ma lancée pour m’imposer de nouveaux défis, parce que j’aime les défis et que je suis un compétiteur. Mais quand je vois où en est Lille aujourd’hui, je pense plutôt que c’est un mal pour un bien. J’ai bien fait de rester, notamment parce que j’ai beaucoup à apprendre. Je l’ai d’ailleurs vu cette année. En fin de saison, si j’ai les épaules assez larges pour aller voir ailleurs, pourquoi pas, mais pour le moment, je suis bien à Lille. On a une bonne équipe, je suis bien entouré, le coach me fait confiance et m’apprend beaucoup. C’est très important.

Votre joie de vivre est-elle une manière d’évacuer la pression, vous qui plaisantez toujours avec la presse ou vos coéquipiers ?
Je me dis que la vie, c’est le destin et que j’évite tous les soucis possibles. Après, je ne sais pas, il faudrait peut-être que j’aille voir un psy pour savoir si je me cache derrière mes bêtises (rires). Mais j’ai toujours eu cette joie de vivre. C’est un peu ‘‘get up, stand up’’.

Pensez-vous encore à la Coupe du monde ?
En tout cas, j’espère fortement. C’est vrai que quand on m’a pris pour la première fois, je savais très bien que j’avais du travail à fournir et que je devais redoubler d’efforts. Mais je ne vais pas le cacher, je n’ai pas honte de le dire. C’est vrai que j’y pense. Même si je sais que la concurrence va être dure et qu’il y a des noms pour le poste de stoppeur. Mais c’est gratuit d’y croire et de rêver. Je continue d’y croire.

La rédaction - Jean Bommel