Trémoulinas : « On est tous au top »

En trois jours, Bordeaux va enchainer une finale de Coupe de la Ligue et son quart de finale en Ligue des champions. L’arrière girondin, Benoit Trémoulinas, affirme que l’équipe est prête pour affronter ces deux échancres capitales.

Benoît, cette finale de Coupe de la Ligue, quelle belle affiche…
Oui, ça va être une grande finale. D’ailleurs, ça fait longtemps qu’il n’y avait pas eu une aussi belle finale sur le papier. La dernière fois, c’était Bordeaux-Lyon en 2007. Ça va être une belle bagarre avec deux équipes qui sont en plein boom actuellement.

Y-a-t-il un favori ?
C’est très difficile de dire quelle équipe va dominer l’autre. Dans une finale, tout peut se passer. Ce n’est pas comme en championnat. Après, il faudra être très sérieux et rigoureux. Puis comme dans toutes les finales, il ne faudra pas commettre d’erreurs. Car on le sait dans ce genre de matches, la différence se fait souvent sur des détails.

Que préférez-vous gagner un championnat ou une Coupe de la Ligue ?
Ecoutez, une Coupe de la Ligue, ça reste un trophée. En fin de saison, ça compte toujours. Si on la remporte, on se souviendra à jamais de cette année.

Que pensez-vous de la polémique opposant Jean-Michel Aulas et votre président Jean-Louis Triaud concernant le report du match de l’OL ?
A mon avis, la décision de la Ligue apporte un peu plus d’équité. Après je ne veux pas rentrer plus dans la polémique. Tout ce que je sais, c’est que l’on a deux rendez-vous cruciaux à disputer.

Mais est-il possible de disputer deux bons matches à seulement quatre jours d’intervalle ?
Bien sûr. On l’a déjà fait. On est préparé physiquement pour enchaîner les rencontres de haut niveau. On est tous au top. D’ailleurs, Yoann Gourcuff revient très bien après une période creuse. Dès samedi prochain, tout est fait pour que l’on accomplisse de grandes choses.

Cette fin de saison est celle de tous les dangers. Vous pouvez tout perdre avec Bordeaux…
Vous savez, la pression fait partie de notre sport. Mais quand on est footballeur, on rêve de disputer de telles fins de saison.

La rédaction - Olivier Schwarz à Bordeaux