Un choc sous influence

Le Lyonnais Bastos - -
Ce mercredi soir, à l’issue du match Lyon-PSG comptant pour les 8es de finale de la Coupe de la Ligue, au plus tard le lendemain, Jean-Michel Aulas prendra sa décision. Conservera-t-il sa confiance à Claude Puel ? Choisira-t-il de le sacrifier comme le presse son entourage ? Ou adoptera-t-il une solution intermédiaire ? Rien n’est pour l’instant acté. Mais la tension est maximale.
Les Lyonnais pensaient pourtant avoir retrouvé un semblant de sérénité après leurs quatre victoires consécutives, toutes compétitions confondues. Mais le nul médiocre ramené d’Arles-Avignon (1-1), dimanche dernier, a replongé le club dans la crise. Et son président dans la tourmente. Pour la première fois, JMA a donné le sentiment de ne plus maîtriser sa communication. Ni sa politique sportive.
Ses difficultés pour trouver une alternative crédible à Puel explique ces atermoiements. Des noms de successeurs possibles ont évidemment circulé. Plus ou moins fantaisistes (Lippi, Sacchi). Eric Gerets aurait, lui, été accueilli les bras ouverts, mais le Belge s’était déjà engagé avec le Maroc. Aujourd’hui, la piste Leonardo a un certain crédit. Mais le dossier est d’autant plus compliqué que l’ancien entraîneur du Milan AC est également évoqué à l’AS Roma.
Vercoutre : « On a la pression »
Une chose est sûre, dans ce contexte brûlant, le rendez-vous face aux Parisiens « revêt une importance capitale », comme l’affirme lui-même Jean-Michel Aulas. « La pression est vachement présente, reconnaît Rémi Vercoutre, qui remplacera Lloris ce mercredi soir dans le but lyonnais. A Arles-Avignon, on l’a ressenti. Tant qu’on ne sera pas installés dans le haut du classement, il y aura cette pression à tous les matches. Même en Coupe de la Ligue. »
Face à ses difficultés sportives, les associations de supporters ont décidé l’union sacrée avec leur club. Une nouvelle réunion s’est tenue, mardi, entre les leaders du Kop Virage Nord et la direction du club. « Cela a été constructif », souligne-t-on côté OL. Rien n’a filtré néanmoins des discussions. Joint au téléphone, un membre des Bad Gones s’est refusé à tout commentaire. Reste que la cassure est irrémédiable entre Claude Puel et la frange dure du public lyonnais.