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Bastos : « C’était bien ! »

Le joueur lyonnais Bastos a grandement contribué à la victoire de son équipe.

Le joueur lyonnais Bastos a grandement contribué à la victoire de son équipe. - -

Pour la troisième fois d’affilée après Edmilson en 2002 et Juninho en 2006, l’OL a un joueur titulaire en phase finale avec le Brésil. Interview du latéral gauche brésilien, qui a gagné face à la Corée du Nord (2-1) son premier match de Coupe du monde.

Michel Bastos, quel est votre sentiment après ce succès face à une coriace équipe nord-coréenne ?
C’était un match très compliqué. On a joué contre une équipe qui a évolué à onze derrière. Mais à la pause, on s’est parlé. On s’est dit qu’il fallait calmer le jeu. On savait qu’on aurait des occasions. C’est ce qui s’est passé en seconde période. On a marqué et on a gagné ce premier match. C’était le plus important.

Avez-vous eu peur de ne pas parvenir à trouver la faille ?
Non, nous n’avons jamais eu peur. On connaît nos qualités, on sait ce que l’on peut faire. Après, dans une Coupe du monde, il n’y a pas de match facile. La Corée du Nord s’est qualifiée, elle mérite d’être là et elle a joué avec ses armes. N’importe quel adversaire peut être dangereux. On en a conscience et c’est à nous de faire ce qu’il faut pour gagner.

Personnellement, quelle est votre réaction après votre baptême en Coupe du monde ?
C’était bien ! Je suis content. Il faut s’améliorer bien sûr. Mais ça se fera petit à petit. De ce match face à la Corée du Nord, je ne garde que le positif.

Est-ce facile de s’exprimer au sein d’une telle équipe ?
A mes côtés, il n’y a que des grands joueurs. Jouer avec Robinho, Luis Fabiano, Kaka qui a eu le Ballon d’Or, c’est facile pour moi…

Votre but face au Zimbabwe en match de préparation début juin, n’a-t-il pas facilité votre adaptation ?
Ce but a été très important pour moi. Je viens d’arriver dans cette équipe. Et si en France, on sait qui je suis, au Brésil, les gens ne connaissent pas encore mes qualités dans les frappes de balle et sur les coups de pied arrêtés. Ça fait du bien de montrer mes qualités.

Recueilli par François Giuseppi à Johannesburg