Belgique: nouveau drama, Tedesco pas convié au tirage au sort… et privé de prise de parole

Le sort de Domenico Tedesco sur le banc de la Belgique semble plus précaire que jamais. Officiellement toujours en poste malgré de mauvais résultats et des tensions avec certains joueurs, le sélectionneur des Diables Rouges n’assistera pas au tirage au sort des qualifications de la Coupe du monde 2026, ce vendredi à Zurich. Cela est pourtant la coutume mais la Fédération belge a décidé d’envoyer son CEO, Peter Willems, et la présidente de la Fédé Pascale Van Damme (URBSFA) alors que chaque fédération dispose de trois invitations.
"Cela ne sert à rien de laisser Tedesco faire des déclarations s'il ne connaît pas encore son propre avenir"
Après le tirage, Tedesco ne s’exprimera pas, même à distance, laissant à Peter Willems le soin de donner sa réaction. "Cela ne sert à rien de laisser Tedesco faire des déclarations sur ses futurs opposants s'il ne connaît pas encore son propre avenir", a commenté la Fédération auprès du quotidien Het Nieuwsblad.
Nommé en février 2023 après le fiasco de la Belgique à la Coupe du monde 2022 (élimination en poules), Tedesco est sur la sellette en raison de l’élimination en 8es de finale de l’Euro par la France, du parcours désastreux en Ligue des nations et des mésententes avec des stars de son groupe (Thibaut Courtois boycotte, Kevin De Bruyne a menacé de prendre sa retraite…). La Fédération belge a récemment nommé un directeur sportif, Vincent Mannaert, chargé d’évaluer le travail et la continuité de Tedesco sur le banc des Diables Rouges.
Aucune décision ne sera communiquée par la Fédération belge avant la fin de l’année, assurent les médias belges. Mais cette absence donne un a priori plutôt négatif pour le jeune technicien italo-allemand (39 ans), passé avec succès par Schalke 04, le Spartak Moscou et Leipzig avant la Belgique. Le début de son aventure en Belgique avait pourtant bien débuté avec une campagne réussie de qualifications à l’Euro 2024. Prolongé jusqu’au Mondial 2026 juste avant l’Euro, il semble désormais peu probable de le voir sur le banc pour le rendez-vous aux États-Unis, Canada et Mexique dans moins de deux ans.