Ces Bleuets veulent marquer l’histoire

L’équipe de France U20 dispute ce mercredi à Medellin (minuit heure française) la première demi-finale de Coupe du monde de son histoire face au Portugal. Un rendez-vous capital qui n’effraie pas cette génération 1991, déjà championne d’Europe U19.

C’est une génération dorée qui écrit l’histoire partout où elle passe. Après le titre de champions d’Europe décroché l’année dernière avec les U19, les jeunes Bleus, nés en 1991, ont pris un an mais n’ont pas perdu leurs bonnes habitudes. La bande de Francis Smerecki est devenue la première équipe de France de l’histoire à se qualifier pour la demi-finale d’une Coupe du monde U20, dimanche dernier, au terme d’un de ces matchs qui scellent la cohésion d’un groupe (3-2 après prolongations face au Nigeria). Ce mercredi, les Bleuets ont l’occasion de donner plus de saveur à une épopée formidable face au Portugal à Medellin (minuit heure française).

« On entend partout que c’est historique d’être en demi-finale. C’est bien mais je pense qu’il ne faut pas s’arrêter là, ambitionne Gueida Fofana, capitaine exemplaire de cette joyeuse troupe. C’est une source de motivation pour nous. » A peine dans le grand bain du professionnalisme, les jeunes Français connaissent déjà les rouages et les pièges d’une compétition internationale. Après un premier échec en finale de l’Euro en 2008 chez les U17, ils ont appris et progressé jusqu’au titre décroché l’année dernière en Basse-Normandie.

Fofana : « Au-dessus de la moyenne techniquement »

La marche à gravir en Colombie est plus haute, mais ne les effraie pas. « Techniquement, on est au-dessus de la moyenne, offensivement surtout, poursuit Fofana. Il y a quand même une vraie discipline tactique. On respecte les consignes du coach. Tout ça se mélange avec une belle solidarité. Il y a une belle atmosphère dans ce groupe. Sur le terrain, on fait les efforts les uns pour les autres. »

Cela s’est vu en Colombie où les Bleuets, redoutés sur la scène internationale, ont d’abord lourdement chuté face au pays organisateur (4-1). Avant de réagir, piqués au vif. « Nous sommes arrivés en demi-finales avec une qualité d’équipe qui a eu la volonté de retourner la situation du premier match contre la Colombie, rappelle le sélectionneur Francis Smerecki. On arrive au bout d’un chemin de cinq ans où l’ensemble des joueurs ont été attentifs pour progresser. » Les Griezmann, Kakuta, Reale and co ne devront pas s’égarer face à un adversaire contre qui ils n’ont « jamais perdu en cinq rencontres », rappelle Fofana. L’histoire est en marche.