
Coupe du monde 2022: Paredes raconte la nuit des Argentins la veille de la finale contre la France
C’est une nuit qui restera à jamais ancrée dans sa mémoire. Un mois après le sacre de l’Albiceleste à la Coupe du monde 2022, Leandro Paredes a accordé une longue interview à la chaîne de télévision argentine TyC Sports afin de revenir en détails sur les quelques heures qui ont précédé la finale face à l’équipe de France.
"Il y a une très bonne et très belle anecdote de cette nuit-là, s’est remémoré le milieu de la Juventus Turin. Nous faisions presque toujours la même chose: après le dîner, nous nous retrouvions pour jouer aux cartes, puis nous allions nous coucher vers 1 heure du matin. Quand nous avons fini de faire ce que nous faisons toujours, avec Gio Lo Celso et Rodri De Paul, nous avons décidé d'aller dans la salle des équipements pour voir s'il restait des coéquipiers ou des intendants et il n'y avait personne."
"Nous nous sommes ensuite assis tous les trois dans un fauteuil, a poursuivi l’ancien Parisien. Nous avons mis de la musique, Gio a allumé une bougie et a dit: ‘Faisons un vœu. Le vœu de tous les trois était sûrement le même et après cela, nous savions qu'il était impossible pour nous de perdre cette finale."
Il regarde presque quotidiennement la finale
Quelques jours après la finale du Mondial, Giovanni Lo Celso, forfait pour le tournoi mais venu soutenir ses coéquipiers, avait publié une vidéo de cette fameuse soirée. On apercevait les trois milieux de terrain dans le noir, seulement éclairés par la lueur d’une bougie, écoutant "Qu’est-ce que Dieux", une chanson dédiée à Diego Maradona.
Au cours de cette interview à TyC Sports, Paredes a par ailleurs révélé qu”il regardait presque quotidiennement les images de la finale face aux Bleus. "Je vois la finale presque tous les soirs. J'essaie toujours de regarder les parties importantes du match. L'arrêt de Dibu (Martinez) à la dernière minute (face à Randal Kolo Muani, ndlr), est ce qui nous a donné la Coupe du monde, car s'ils nous marquent un but à ce moment-là, le match s’arrête." Pas sûr de trouver une telle habitude chez les joueurs de l’équipe de France.