
Coupe du monde : les tops et flops d’Espagne - Pays-Bas

Sergio Ramos et Iker Casillas sont passés à côté face aux Pays-Bas - -
LES TOPS
Robin van Persie
Fantomatique lors de la 1ere demi-heure, le capitaine de la sélection batave a fait parler son génie pour faire basculer le match en faveur de son pays. Sur un long centre de Blind, il profite d’une incompréhension du duo Piqué-Ramos pour placer une tête plongeante qui lobe Casillas (44e). C’est tout ? Non. Après une volée exceptionnelle du pied droit sur la barre, il accepte «l’offrande » du gardien espagnol pour s’offrir un doublé (72e) et rejoindre Neymar en tête du classement des buteurs.
Arjen Robben
Si RVP était inexistant en début de match, Robben était lui particulièrement nerveux. Mais comme avec son partenaire, le talent a fini par parler. Lui aussi servi par l’excellent Blind, le Bavarois se joue de Piqué avant de tromper Casillas (53e). Sur une chevauchée en solo (pléonasme pour Robben ?), il humilie l’Espagne et Casillas en inscrivant le 5e but des Néerlandais (80e). Et le voilà avec Neymar et van Persie en tête des meilleurs buteurs de ce Mondial.
La tactique de van Gaal
En mettant fin au 4-3-3 légendaire des Pays-Bas, le sélectionneur batave fait un pari risqué. Pari gagné face aux champions du monde. Grâce à un 5-3-2 très solide, le futur manager de Manchester United a réussi à faire déjouer l’équipe espagnole. Avec un énorme pressing et un repli défensif aussi rapide qu’efficace, les Pays-Bas n’ont pas été trop mis en danger. « Louis van Gaal a été très bon, note Ali Benarbia. Je crois que Manchester United augmente ses abonnements… »
LES FLOPS
Iker Casillas
Un cauchemar. A l’image de sa trajectoire au Real Madrid, le gardien espagnol est clairement sur le déclin, comme l’a démontré sa prestation désastreuse d’entrée face aux Pays-Bas. Un mauvais timing sur la tête de Robin van Persie (44e) et surtout un contrôle manqué qui offre le 4e but à RVP (72e), il n’en faut pas plus pour enfoncer le gardien espagnol, dont l’avenir avec la Roja s’écrit peut-être en pointillé lors de ce Mondial. « Del Bosque ne le changera pas », pronostique pourtant Ali Benarbia.
Diego Costa
Sifflé par l’Arena Fonte Nova de Salvador, Diego Costa a provoqué sur un crochet le penalty transformé par Xabo Alonso (27e). C’est à peu près tout ce qu’on peut mettre à son crédit. Muselé par la défense néerlandaise, l’attaquant de l’Atlético Madrid n’a pas pesé et a peiné pour se rendre disponible. « Il a fait pas mal d’appels, mais il n’est pas servi en première intention, souligne Grégory Coupet, membre de la Dream Team RMC Sport. Ils ont plus l’habitude d’avoir un attaquant qui décroche alors que Costa fait comme à l’Atlético. Il y a encore des automatismes à mettre en place. » Selon Joël Quiniou, il aurait même dû être expulsé après un coup de tête non sanctionné par l’arbitre sur Bruno Martins-Indi. « Le coup de tête n’est pas appuyé mais le geste est réel, explique-t-il. Pour moi, c’est carton rouge. »
La charnière centrale Piqué-Sergio Ramos
Elle a été à la rue. « Ils se cherchent », avait remarqué Ali Benarbia dès l’entame de match. Le membre de la Dream Team RMC Sport ne s’est pas trompé. Hésitante, mal placée, maladroite, la paire Piqué-Ramos a pris l’eau face à la vivacité des Néerlandais. Elle aussi semble sur le déclin.