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Coupe du monde: pour Subasic, "France-Croatie en finale, ce serait énorme"

Danijel Subasic

Danijel Subasic - AFP

Comme en huitièmes de finale contre le Danemark, Danijel Subasic a été le héros de la Croatie aux tirs au but ce samedi soir en quarts de la Coupe du monde face au pays hôte, la Russie (2-2, 4 tab à 3). Pourtant, le portier de Monaco, qui rêve de défier les Bleus en finale, a été gêné physiquement et ce dès l’échauffement.

Le palpitant des Croates n'est pas épargné durant cette Coupe du monde. Après avoir régné lors de la phase de poules, les Vatreni ont passé les huitièmes contre le Danemark (1-1, 3 tab à 2) dimanche dernier, puis les quarts face à la Russie (2-2, 4 tab à 3) ce samedi soir aux tirs au but après avoir été menés au score.

"Un grand gardien? Oui, 1m92"

Pour ce faire, la Croatie a encore pu compter sur le gardien de l’AS Monaco, Danijel Subasic. Après avoir stoppé trois penalties en huitièmes, Suba en a encore sorti un durant la séance: "On a quand même eu un peu de chance aux penalties. Mais je pense qu’on a mérité tout ça. Chez moi, Zadar a explosé. Un grand gardien ? Oui, 1m92 (rires). Il y a un peu d’expérience mais il faut de la chance dans le foot."

Pour la deuxième fois de son histoire après la demi-finale de la Coupe du monde 1998 perdue 2-1 face à la France, la Croatie se retrouve donc dans le dernier carré où elle défiera l’Angleterre mercredi au stade Loujniki à Moscou. Et Subasic a sa petite idée en tête pour la suite.

"L’objectif, c’est de faire un peu mieux qu’en 98, confie celui qui avait 13 ans à l’époque. Encore mieux, si c’est une finale contre la France. La demi-finale contre l’Angleterre, ça va être difficile. On verra, une demie de Coupe du monde, c’est une fois dans ta vie. J’espère un France-Croatie en finale. Si c’est contre la France en finale, c’est énorme. Les Bleus, je les vois très forts."

Dès douleurs dès l’échauffement

Mais le portier de 33 ans, formé au NK Zadar et passé par l’Hadjuk Split, sera-t-il de la partie? A la 89e minute puis jusqu’à la fin de la partie, Subasic s’est montré en délicatesse avec sa cuisse droite. En réalité, c’est avant même le coup d’envoi, que les douleurs sont apparues: "Physiquement, c’était difficile. Pendant l’échauffement j’ai senti un peu l’ischio après je ne voulais pas sortir. J’ai dit au coach que j’allais rester sur le terrain."

Jérémy Bilinski avec Florent Germain, à Sotchi