Equipe de France: Le jour où Chirac avait surpris des joueurs en train de fumer

Ce n’était pas un grand connaisseur mais c’était un fan de sport. Jacques Chirac, ancien président de la République française (1995-2007) mort ce mercredi à l’âge de 86 ans, ne manquait jamais une occasion de célébrer les grands succès français. Il était évidemment aux premières loges lors de la victoire de l’équipe de France en Coupe du monde en 1998. Il n’avait pas manqué, non plus, de se rendre en Allemagne pour suivre le magnifique parcours des hommes de Raymond Domenech lors de l’édition 2006.
Le Docteur Paclet, médecin des Bleus lors de ce Mondial achevé sur une défaite toujours aussi douloureuse en finale face à l’Italie, se souvient très bien de la visite de l’ancien homme d’Etat dans le vestiaire après le succès face au Brésil en quarts de finale (1-0).
"Je savais ce qu'ils faisaient ces couillons!"
"J’ai un souvenir extraordinaire de la visite de Jacques Chirac après le match contre le Brésil où il voulait absolument voir Zizou (Zidane), Willy (Sagnol), Makelele... Je lui avais dit: ‘attendez un peu’ parce que je savais ce qu’ils étaient en train de faire ces couillons!, s'amusait-il dans Le Vestiaire Ils étaient en train de se taper une petite cigarette après le match. C’était merveilleux de voir le président de la République face à un joueur qui était assis sur le siège des toilettes et un autre dans le lavabo. Ça, c’est une scène qui m’a marqué."
Amateur de sumotori qu’il a tenté de promouvoir en France, l’ancien maire de Paris (1977-1995) est resté célèbre dans le monde du football pour son côté très chaleureux lors des présentations aux joueurs avant les finales de Coupe de France, pour ses boulettes sur le nom des joueurs mais aussi pour ses quelques coups de sang comme lors de la finale de la Coupe de France en 2002 entre Lorient et Bastia lors de laquelle il avait menacé de quitter les tribunes, après que la Marseillaise avait été sifflée une partie des supporters corses. "Ils sifflent? Je m’en vais", avait-il lâché avant de se raviser.