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Jérôme Valcke : « L’Afrique du Sud, ce n’est pas l’Angola »

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Rencontré en Afrique du Sud en exclusivité pour RMC Sport, Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, évoque les préparatifs de la prochaine Coupe du Monde.

Jérôme Valcke, les événements survenus à la Coupe d’Afrique des Nations peuvent-ils avoir des conséquences sur le Mondial en Afrique du Sud ?
L’enclave de Cabinda en Angola, ce n’est pas l’Afrique du Sud. En Afrique du Sud, la situation politique n’est pas tendue. Ici, il y a plutôt une violence basique avec des cambriolages et des attaques à main armée. Mais en 1995, l’Afrique du Sud avait organisé la Coupe du monde de rugby. Ce pays a l’expérience pour organiser un tel événement et se donne les moyens de rassurer.

Concrètement, quels sont les derniers détails qui restent à régler avant le début du tournoi ?
Le plus gros du travail reste à faire sur le stade de Soccer City, à Johannesburg. Il faut aussi qu’on améliore la qualité de nos pelouses. A la Coupe des Confédérations, les terrains n’étaient pas en très bon état. Après, il peut y avoir d’autres imprévus. En ce moment, j’ai l’impression que c’est un peu comme si vous aviez une voiture et que vous deviez vous assurer qu’elle fonctionne. Voilà où nous en sommes.

« Domenech est en pleine forme ! »

Avez-vous croisé Raymond Domenech ces derniers jours ?

Oui je l’ai rencontré hier (lundi, ndlr) lors d’un diner très sympa. Raymond était en pleine forme ! Il avait l’air plutôt confiant par rapport aux échéances qui l’attendent.

On est quasiment à J-100 avant le début de la Coupe du Monde. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Moi, j’attends le 11 juillet (date de la finale, ndlr). Plus on se rapproche de la Coupe du monde, plus on évitera d’en parler. Maintenant, il faut qu’elle commence. Il y a trop d’excitation autour de l’événement. J’ai vraiment hâte qu’elle débute.

Vous travaillez quotidiennement avec Joseph Blatter, le président de la FIFA, sur cet événement. Comment vous répartissez-vous le travail ?

Je dois avouer qu’il m’a donné les clefs de cette coupe du Monde. C’est une belle marque de confiance de sa part. Après, je ne veux surtout pas prendre la lumière à sa place.

L.B., à Sun City