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Juninho : « En 1962, le Brésil a été champion du monde sans Pelé »

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Touché par le forfait de Neymar pour la fin de la Coupe du monde, notre consultant Juninho se raccroche à l’histoire de la Seleçao pour croire encore à un triomphe le 13 juillet.

La Coupe du monde de Neymar a pris fin ce vendredi à Fortaleza, après le quart de la finale de la Seleçao face à la Colombie (2-1). L’attaquant brésilien, victime d’une fracture d’une vertèbre lombaire, est forfait pour le reste de la compétition. « Je suis désolé, ne cache pas Juninho, notre membre brésilien de la Dream Team RMC Sport. Il a pris un coup de genou dans le dos et ça fait vraiment mal. L’arbitre n’a pas sanctionné la faute tout de suite. »

Auteur de quatre buts en cinq matchs, Neymar était en train de réussir son premier Mondial, à seulement 22 ans. « C’est un jeune qui faisait une très, très bonne Coupe du monde, même s’il a été un peu moins performant contre le Chili en 8es et la Colombie en quarts, explique ‘‘Juni’’. Quand il a le ballon, il est capable de créer des situations tout seul. Quand le Brésil souffre un peu, que l’adversaire domine, il se crée tout seul des occasions. Mais le plus important maintenant, c’est sa santé et qu’il puisse récupérer. »

« L'espoir que le groupe réagisse »

Pour l’ancien Lyonnais, c’est évidemment un gros coup dur qui frappe la Seleçao avant la demi-finale face à l’Allemagne mardi : « Le forfait de Neymar, on peut le comparer avec l’Argentine qui devrait jouer sans Messi, la France sans Benzema, l’Allemagne sans Müller… C’est le joueur le plus important de la Seleçao. Même quand il joue moins bien, il arrive à faire de bonnes choses. » Comment la Seleçao va-t-elle faire désormais sans son meilleur atout offensif ?

Juninho appelle le reste du groupe à élever son niveau : « Je pense que le forfait de Neymar va vraiment faire du mal à l’équipe. Mais en même temps, on a l’espoir que tous les joueurs soient maintenant un peu plus unis, qu’on voit équipe un peu plus collective, que le groupe réagisse pour faire un super match contre l’Allemagne et passer en finale. On a déjà connu ça, comme par exemple en 1962. Le Brésil a été champion du monde sans Pelé (blessé lors du deuxième match). » Tous les supporters brésiliens espèrent que l’histoire va se répéter.

La rédaction