L’Equateur pour les nuls

Equateur - -
Où se situe l'Equateur ?
La République d’Equateur est un pays de 15 millions d’habitants d’une superficie de 283520 km², divisé en 24 provinces et frontalier du Pérou et de la Colombie en Amérique du Sud. La capitale du pays est Quito, mais Guayaquil est la plus grande ville. Le pays est affilié à la FIFA depuis 1926 et compte 201 clubs, pour 30 855 licenciés. Qui rêvent tous de défendre les couleurs de La Tri un jour.
Quels joueurs ont marqué l'histoire de son football ?
La FIFA qualifie de stars du passé les joueurs équatoriens suivants : Ulises de la Cruz, José Cevallos, Agustín Delgado. D'autres joueurs ont également marqué l'histoire de la sélection, comme Ivan Hurtado ou Luis Antonio Valencia, sélectionné pour ce Mondial. Le joueur de Manchester United est peut-être d’ailleurs l’unique de l’histoire de son pays à avoir évolué au sein d’un grand club européen.
Quels sont ses principaux exploits ?
Pour son troisième Mondial, l’Equateur espère rééditer l’exploit de 2006 en Allemagne. La petite nation sud-américaine avait atteint les 1/8es de finale, s’inclinant sur un coup franc de David Beckham contre l’Angleterre (0-1). En 2002, La Tri n’avait pas franchi le premier tour.
Quels joueurs seront à suivre face à la France ?
Il y aura bien sûr le capitaine Luis Antonio Valencia, le milieu gauche puissant des Red Devils. Son homonyme Enner Valencia a déjà inscrit trois buts dans ce Mondial : un contre la Suisse (1-2) et deux contre le Honduras (2-1). L’attaquant de Pachuca au Mexique est un ailier de formation, dribbleur, habile des deux pieds et bon de la tête. Il a inscrit sept buts lors de ses six derniers matches.
Quel est son style de jeu ?
Vitesse, technique et physique. Ces trois qualités permettent à la "Tri" de déstabiliser n'importe quel adversaire. Mais l’Equateur est aussi animé d’une force collective. L'équipe ne possède qu’un seul joueur de stature mondiale, Antonio Valencia, mais fait preuve d'une belle solidarité, qui lui a permis de terminer devant l'Uruguay dans les qualifications très relevées d’Amérique du Sud. Un mental de conquérants, sans toutefois négliger le jeu de passe au sol.