La mise au point de Mario Balotelli

Au centre de toutes les critiques depuis l'élimination de l'Italie mardi face à l'Uruguay (défaite 1-0), Mario Balotelli, auteur d'un seul but durant ce Mondial, a utilisé les réseaux sociaux pour répondre à ses détracteurs.

Mardi 24 juin 2014. Après avoir convaincu tout le monde lors de son premier match face à l'Angleterre (victoire 2-1), l'Italie vient de sortir de la Coupe du monde, la faute à deux défaites consécutives 1-0, une contre le Costa Rica et une autre face à l'Uruguay lors du dernier match de poule. Dans le vestiaire, Andrea Pirlo, légende de la Squadra, parle à ses coéquipiers pour la dernière fois. Au sortir du stade de Natal, il entrera en retraite internationale. Tout le monde écoute. Tout le monde sauf Mario Balotelli, déjà dans le car et forcément au cœur de la critique après deux copies plus que moyennes rendues face au Costa Rica et à l'Uruguay (il est sorti à la mi-temps car sous le coup d'un second carton jaune).

Daniele De Rossi, qui n'a jamais été un grand fan de l'attaquant de l'AC Milan, lui adresse un message à peine codé par voie de presse. « Nous devons repartir avec de vrais hommes, pas des plots ou des starlettes s'emporte le patron de la Roma. Ceux-là sont inutiles à la Nazionale. » Ça fait beaucoup pour Balotelli, qui a utilisé son compte Instagram pour répondre. A ses critiques, à ses détracteurs et aux pseudo-supporters de l'Italie qui le noient d'insultes racistes quand l'occasion se présente.

Son message :

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Le titre de l'encadré ici

|||« Je suis Mario Balotelli, j'ai 23 ans et je n'ai pas choisi d'être italien. Je l'ai fortement voulu parce que je suis né en Italie et j'y ai toujours vécu. Je tenais beaucoup à ce Mondial et je suis triste, en colère et déçu avec moi-même. Oui, peut-être que j'aurais pu marquer contre le Costa Rica, vous avez raison, mais après ? Quel est le problème ? Ne me blâmez pas parce que cette fois-ci Mario Balotelli a tout donné pour la sélection. (Au niveau du caractère) donc cette fois, trouvez une autre excuse parce que Mario Balotelli a la conscience tranquille et est prêt à aller de l'avant, la tête haute. Je suis fier d'avoir tout donné pour Mon pays. »  Mais peut-être, comme vous le dites, que je ne suis pas italien. Les Africains ne laisseraient jamais tomber un de leurs frères. JAMAIS. Nous les Noirs, comme vous nous appelez, nous avons des années-lumière d'avance. HONTEUX n'est pas celui qui rate un but ou qui court moins que les autres. HONTEUSES sont ces choses. De vrais Italiens ! Vraiment ? »

RC