Les choses sérieuses commencent

Thierry Henry - -
Depuis samedi à Tignes, les entraînements de l’équipe de France s’articulent autour de la tactique et du ballon. Les choses sérieuses commencent enfin. Les Bleus s’étaient jusque là surtout cantonnés à des exercices physiques dans des activités diverses (VTT, raquettes en altitude, biathlon, tennis…). « On entre dans le vif du sujet. On a eu deux grosses séances. Les mises en place commencent à se présenter. Le premier match arrive dès mercredi. On veut montrer dès la rencontre de Lens face au Costa Rica qu’on a les qualités pour aller loin dans cette compétition », confie le défenseur Gaël Clichy.
Dimanche matin, l’entraînement a encore été particulièrement intense. Le sélectionneur a travaillé des oppositions dans un schéma de neuf joueurs en 4-2-3 divisés en deux équipes. Parmi les options travaillées, Domenech a tenu à aligner une fois encore un quatuor qui ressemble à la défense-type des Bleus : Sagna-Gallas-Abidal-Evra, comme c’était le cas samedi déjà. Même si Raymond Domenech ne souhaite prendre aucun risque avec le joueur d’Arsenal, cette défense pourrait donc démarrer au stade Bollaert. Par rapport à samedi, le sélectionneur a placé deux milieux devant la défense au lieu d’un. La paire Toulalan-Alou Diarra était cette fois privilégiée.
Confirmation de la défense-type
Dans l’autre équipe, la paire Diaby-Gourcuff était alignée. En revanche, le flou demeure toujours en attaque. Florent Malouda, tout juste rentré de Londres où sa femme a accouché et Franck Ribéry, qui était attendu dimanche soir après deux escales à Madrid puis Munich, n’ont pas pris part aux différentes mises en place. « On travaille beaucoup depuis deux jours. On connaît l’importance de la tactique », expliquait à la mi-journée Sébastien Squillaci en conférence de presse. L’état d’esprit est bon. Il faut continuer dans cette voie. »
Dans l’après-midi, les Bleus, sans doute pour décompresser un peu, sont revenus à un exercice plus ludique. Ils se sont affrontés en buggy sur un circuit près de Tignes. Cette fois, c’est sûr : les fauves sont lâchés.