Les Sud-africains attachés à leurs vuvuzelas

La question n’est pas nouvelle. Il y a des mois déjà que le débat agite les membres du comité local d’organisation. Le président Danny Jordan s’était penché sur la question de l’interdiction du vuvuzela dans les stades après qu’on l’a alerté sur les dangers pour l’audition.

Il avait finalement renoncé et proposé plutôt de distribuer gratuitement dans les stades des boules quiès aux supporters étrangers.L’interdiction pure et simple était un grand pas à franchir pour la Fifa, tant l’objet est devenu partie intégrante de la tradition sud-africaine.

La trompette en plastique a fait son apparition dans les stades de football, mais a aujourd’hui dépassé le cadre du sport et s’est imposée dans le cœur de toute une nation. En s’invitant même dans les meetings politiques ou les manifestations, le vuvuzela est devenu une tradition sud-africaine.

Il existe maintenant différents modèles de vuvuzelas, aux formes et aux sonorités différentes. L’arrivée de la Coupe du monde n’a d’ailleurs fait qu’à accentuer la tendance. Et plus les critiques se multiplient, plus le peuple sud-africain s’accroche à ce qu’il voit maintenant comme un symbole de son identité.

Marie Regnier en Afrique du Sud