Les tops et flops d’Australie-Pays-Bas

Arjen Robben - -
TOPS
Arjen Robben
Le meilleur joueur du match contre les Espagnols l’a encore été pour les Bataves ce mercredi face aux Australiens. Après un début de match un peu imprécis sur le plan technique, le joueur du Bayern Munich, a haussé le ton ensuite, en inscrivant notamment un but magnifique, à la sortie d’un solo tout en vitesse et en dribble. Il aura surtout été un poison et un danger permanent pour les Socceroos.
Van Persie
Il a été moins virevoltant que face à l’Espagne. Et son deuxième carton jaune en deux matches, qui le privera du 3e et dernier match contre le Chili, le cataloguait à l’heure de jeu au rang des potentiels flops de cette rencontre. Mais le buteur de Manchester United a su se ressaisir, pour frapper au moment opportun, lorsque son équipe, menée, tanguait face aux Australiens. En égalisant, RVP a su remettre les siens sur de bons rails.
Tim Cahill
L’Australie se sera bien battue. Elle aura mené face aux Pays-Bas, mais ne l’aura pas emporté, au final. Elle pourra toujours se targuer, grâce à Tim Cahill, d’avoir inscrit à ce jour LE but de cette Coupe du monde. D’une volée du gauche, le joueur des New York Red Bulls a littéralement fracassé la transversale de Cillessen. Une pure merveille.
L’Australie… tout court
Déjà, face au Chili, ils méritaient mieux. Alors que dire de leur prestation de ce mercredi face aux Pays-Bas ? Tactiquement au point (ou presque) et très enthousiastes dans le jeu, les Socceroos ont fait jeu égal quasiment durant toute la durée de la partie avec leurs prestigieux adversaires. Et sans un manque d’expérience devant le but et beaucoup de naïveté derrière, les Australiens auraient pu faire l’exploit. Qui n’en aurait pas été un, finalement, tant les partenaires de Tim Cahill méritaient mieux que cette défaite concédée en toute fin de match.
FLOPS
La suffisance des Pays-Bas
Qu’ils étaient loin les Pays-Bas de vendredi dernier… Ceux qui étaient de véritables morts de faim aux abords de leur surface face aux Espagnols. Ceux qui avaient fait de leur camp une véritable zone de non-droit. Les Bataves ont-ils pris les Australiens de haut ? Toujours est-il que les hommes de Louis van Gaal ont beaucoup souffert défensivement et ont même fait preuve, parfois, d’une grosse fébrilité (comme sur la main de Janmaat). Heureusement pour eux, le réalisme était de leur côté.
La défense australienne
Certes, les Australiens sont réputés pour organiser des « journées portes ouvertes » derrière, ce que confirmera aisément la France, qui leur en avait passé six en amical. Mais, tout de même ! Après avoir fait tant d’efforts pour accrocher les Pays-Bas, les Australiens se sont tirés une balle dans le pied deux fois, en s’alignant mal sur l’égalisation de Van Persie et en jouant très, très mal le coup sur le but de la gagne de Depay.
Le raté de Leckie
Il y a des actions à ne pas rater. Surtout dans une Coupe du monde. Surtout contre les Pays-Bas. Surtout quand il y a 2-2 au tableau d’affichage. Si Leckie n’avait pas vendangé le centre d’Oar, à la 67e, en rentrant vraiment dans le ballon et non pas en faisant une reprise – sans force – de la poitrine, l’Australie aurait mené au score. Et l’Australie n’aurait certainement pas encaissé le but de Depay dans la foulée (68e). Pour sa défense, le choix de la passe d’Oar (en l’air plutôt qu’au sol) ne l’a pas aidé, non plus, au moment de conclure.