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Les tops et flops de Brésil-Mexique

Guillermo Ochoa

Guillermo Ochoa - -

Coup d’arrêt pour la Seleçao, tenue en échec par le Mexique ce mardi à Fortaleza (0-0). Un match nul en forme d’exploit pour les Mexicains, qui peuvent remercier un grand Guillermo Ochoa, tout simplement étincelant face aux fulgurances de Neymar.

TOPS

Ochoa

Tout simplement énorme ! Guillermo Ochoa a brillé dans ce match : qu’il repousse une tête de Neymar (25e minute), une frappe de Paulinho (44e), une frappe de Neymar (69e) ou une tête de Thiago Silva (86e), le portier s’est montré décisif sans jamais faillir dans ce match. Et dire qu’il est à la recherche d’un club pour la saison prochaine…

Hector Herrera

La bonne idée du Mexique ce mardi ? Son jeu de contre-attaques. Profitant du jeu très haut de la Seleçao, les milieux de terrain mexicains se sont montré les plus dangereux. Qu’il frappe lui-même (57e) ou offre un caviar à Chicharito (75e), Herrera tenait la grande forme. Et a laissé un vide en sortant pour le dernier quart d’heure, remplacé par Fabian.

Neymar

Certes, l’attaquant du Barça n’a pas marqué. Mais que lui reprocher dans ce match ? Neymar s’est montré, de loin, le plus dangereux côté brésilien, se heurtant à une défense mexicaine rugueuse. Très exposé au tacle, souvent pris par deux voire trois joueurs, le joueur de 22 ans a pris des coups sans jamais tomber dans le mutisme. Sa tête puissante (25e) et sa frappe (69e) auraient trouvé le cadre sans un grand Ochoa.

Le public

Mention spéciale au public de Fortaleza, qui nous a offert l’un des plus beaux coups d’envoi de ce Mondial. L’hymne du Brésil, achevé a capella par les Brésiliens présents au stade, a même arraché des larmes à Neymar.

FLOPS

La charnière brésilienne

On la sentait déjà fébrile face à la Croatie. La charnière centrale formée par Thiago Silva et David Luiz, annoncée comme l’un des points forts de la Seleçao, a confirmé les craintes suscitées au premier match. Evoluant très haut, les deux joueurs ont offert un boulevard aux contre-attaques mexicaines de Vasquez, Herrera ou Dos Santos.

Ramires sur le côté droit

Aligné d’entrée pour palier l’absence de Hulk, Ramires n’aura joué qu’une mi-temps, remplacé par Bernard. Le joueur semblait perdu dans un rôle d’ailier droit à contre-emploi. Son carton jaune, largement justifié après une lourde charge sur Aguilar juste avant la mi-temps, symbolise à lui-seul sa fébrilité. D’autant qu’il ne s’est jamais montré sur les occasions de la Seleçao. Ramires à droite, une option à oublier pour Scolari.

La défense mexicaine

Certes, le Mexique n’a pas encaissé de but. Mais à quel prix ? Il a fallu s’y mettre à trois joueurs pour freiner les fulgurances de Neymar. Et pourtant, l’attaquant a réussi nombre de ses percées. La défense mexicaine s’est surtout démarquée par ses interventions rugueuses en première période, rendant le début de match très haché.

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A.Bo