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Mondial 2014 : Neymar prend rendez-vous

Brésil : La joie de Neymar

Brésil : La joie de Neymar - -

Grand artisan de l’éclatante victoire du Brésil en finale de la Coupe des confédérations face à l’Espagne (3-0) dimanche au Maracana, Neymar, élu meilleur joueur du tournoi, a confirmé au plus haut niveau son statut de crack. De quoi faire trembler ses concurrents à un an de la Coupe du monde.

Si Neymar voulait s’épargner un peu de pression pour la Coupe du monde au Brésil dans un an, c’est raté. Après la signature du prodige au FC Barcelone, la victoire de la Seleçao en Coupe des Confédérations, dimanche face à l’Espagne (3-0), a propulsé le génial numéro 10 auriverde dans une autre galaxie. Cette compétition, et particulièrement la finale face à la meilleure équipe du monde, l’ont confirmé : oui, Neymar est un très grand joueur. Auteur d’un but face aux Espagnols, quatre au total dont le premier, d’anthologie, contre le Japon (3-0), le futur crack du Barça n’a pas volé son Ballon d’Or Adidas, désignant le meilleur joueur de la Coupe des Confédérations (il devance Iniesta et Paulinho).

Si les sceptiques étaient nombreux avant le début du tournoi, l’ex-joueur de Santos les a vite convaincus. Pourtant, même après le triomphe de la Seleçao devant son public, l’intéressé ne mesurait pas le bond en avant réalisé en quelques jours. « Je ne sais pas si c'est mesurable. Tout ce que je sais, c'est qu'il est important d'avoir remporté ce titre. C'est vraiment énorme pour l'équipe et nous sommes très heureux d'avoir vécu un match historique entre le Brésil et l'Espagne. Le monde s'est arrêté pour le regarder et nous savons que nous avons fait un grand match. »

Neymar : « Les Barcelonais ? Il fallait que je leur donne un peu de travail »

La saison 2012-2013 à peine achevée, impossible de ne pas déjà se projeter sur l’été 2014. Dans un an, le Brésil et sa star n’auront pas d’autre choix que de remporter leur Coupe du monde dans ce nouveau Maracana que Neymar s’est déjà approprié, un peu comme l’avait fait un certain Zizou avec le Stade de France en 1998. Déjà face à l’Espagne. Faux pas interdit et pression au zénith….

Mais avant d’aborder ce qui ressemble au sommet d’une carrière, Neymar, 21 ans, doit se frotter au football européen. Dimanche, il avait d’ailleurs face à lui ses futurs adversaires mais aussi ses futurs coéquipiers au Barça. « J’ai une grande admiration pour eux, mais sur le terrain, je défends mon pays, ma famille, mes coéquipiers, donc il fallait que je leur donne un peu de travail, sourit Neymar. J’espère que mon adaptation sera rapide. Bien sûr, c’est un grand changement, quelque chose de nouveau et de très beau. C’est un des plus grands clubs du monde, avec de grands joueurs. J’espère que je m’adapterai le plus rapidement possible. » Et si Messi n’était plus seul au monde ?

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Le Brésil prochaine victime de la malédiction ?|||

La victoire de la Seleçao en Coupe des Confédérations n’est pas forcément bon signe pour le Brésil, à un an de sa Coupe du monde. Depuis sa première édition en 1992 (victoire de l’Argentine), jamais un vainqueur n’a été sacré champion du monde lors du Mondial suivant. On se souvient par exemple que l’équipe de France, vainqueur de la Coupe des Confédérations en Corée du Sud et au Japon en 2001, qui avait déchanté un an plus tard au même endroit.

Aurélien Brossier