
Nguemo (Cameroun) : « Jouer la France ? Ce serait beau »

Landry N'Guemo - -
Landry, le Cameroun a gagné sa place au Brésil dans la douleur : savourez-vous d'autant plus ?
On est plus fort, ça nous soude. Le groupe est soudé parce que, face aux difficultés, on est obligés de communiquer, d’échanger. Ça solidifie forcément les liens entre les coéquipiers. Ça nous a aidés parce que c’était un peu compliqué. On ne s’est pas qualifiés pour les deux dernières Coupes d’Afrique des nations donc on a beaucoup de choses à rectifier. La campagne n’était pas évidente, on a beaucoup souffert et on a su faire le boulot grâce à cette belle victoire contre la Tunisie (0-0 à l’aller, 4-1 au retour ndlr).
Redoutez-vous de tomber sur la France au tirage au sort ?
On est qualifié pour la Coupe du monde : on n’a pas à redouter une équipe parce qu’on est susceptibles de jouer contre la meilleure équipe du monde. Pourquoi la redouter aujourd’hui ? Oui, c’est sûr que ce serait un match très compliqué. Après, on jouerait quand même le match donc je pars de cet état d’esprit. Si on joue contre la France, c’est beau. On sera super content de jouer contre la France parce que ce sont des joueurs contre qui on joue en championnat. Ce sera beau et après 90 ou 95 minutes, on verra ce que ça va donner.
Quel est l'objectif du Cameroun au Mondial ?
C’est sûr qu’il y aura au moins une ou deux très grosses équipes, bien classées au niveau FIFA, dans notre poule. L’autre sera une très bonne équipe également. La qualification ? C’est compliqué. Les équipes qualifiées sont de très bonnes équipes. Aujourd’hui, on va essayer de faire qu’en 2010 (éliminés dès les poules avec aucun point ndlr). Peut-être que mieux, ce n’est pas forcément passer au premier tour. J’ai bien dit peut-être. Mais le but serait effectivement de passer le premier tour.
Êtes-vous fier de disputer une Coupe du monde au Brésil ?
Je n’aurais pas pu l’imaginer. Je jouais, je prenais du plaisir et je ne regardais pas plus loin. Forcément, le Brésil, pour tout le monde, c’est le pays du football. Donc aujourd’hui, avoir une Coupe du monde au Brésil, c’est magnifique. Il n’y a pas de mots pour l’exprimer. Il y a de la fierté. C’est sûr, on a encore envie d’aller plus loin. Moi je ne me mets pas de limites : de toute façon, je prendrai ce que j’aurai.
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