Pendant ce temps, l’Espagne…

Comme l’équipe de France, dont elle partage le groupe en éliminatoires pour le Mondial 2014, l’Espagne était exempte de match qualificatif la semaine passée. En position de force pour voir le Brésil, les doubles champions d’Europe et champions du monde s’apprêtent à y disputer la Coupe des Confédérations (15-30 juin).

Sa situation

Après sa victoire en France du mois de mars (1-0), l’Espagne est dans une situation idéale (1 point d'avance sur les Bleus) pour terminer première du groupe et se qualifier directement pour la Coupe du Monde. L’Espagne dépend d’elle-même mais son sélectionneur, Vicente del Bosque, refuse de dire que l’affaire est pliée et craint que ne se répète la contre-performance de mars dernier face à la Finlande (1-1). Mais la « Roja », qui va disputer la Coupe des Confédérations au Brésil (15-30 juin) a appris à maîtriser les moments décisifs.

Ses points forts

Le milieu de terrain de l’Espagne et sa capacité à dominer la balle (possession en moyenne supérieure à 70%) reste sa marque de fabrique et sa plus grande force. La « Roja », double championne d’Europe et championne du monde en titre vit aussi dans une spirale de la victoire qui lui offre une confiance à toute épreuve. Et il convient de signaler qu’elle possède des gardiens d’exception. Outre Iker Casillas, Victor Valdés a démontré cette saison qu’il pouvait sauver des matches, comme ce fut le cas au Stade de France.

Ses points faibles

L’Espagne marque peu et Vicente del Bosque s’est même dit inquiet, il y a quelques jours, de ne pas avoir à sa disposition un n°9 de garantie. Il n’aime vraiment que David Villa, mais le meilleur buteur de l’histoire de la sélection vient de passer une saison compliquée au Barça.

Sa star

Andrés Iniesta est au sommet de son art et occupe une place très spéciale dans le cœur des Espagnols pour avoir inscrit le but de la victoire en finale de la Coupe du monde en 2010 (1-0 face aux Pays-Bas).

Son inconnu

Il n’y a pas à proprement parler d’inconnu au sein de la « Roja » mais on peut souligner que Javi Martinez (Bayern Munich) va enfin avoir une vraie chance. L’absence de Xabi Alonso (opéré vendredi d'une blessure à l'aine et absent deux à trois mois) à la Coupe des Confédérations lui donne l’occasion de faire son trou au milieu du terrain.

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F.H.