Presse : l’Algérie veut y croire

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A quelques heures d’affronter l’Allemagne (22h) en huitième de finale de la Coupe du Monde à Porto Alegre, la presse algérienne se veut confiante et espère que les Fennecs écriront leur propre histoire. « Jamais deux sans trois », titre ce matin le quotidien web « El Watan » qui rappelle que lors des deux dernière confrontations entre l’Allemagne et l’Algérie en match officiel, « aussi surprenant que cela puisse paraitre », ce sont les Fennecs qui se sont imposés. La première fois lors d’un match amical en 1962 (2-0) et l’autre fois en Coupe du Monde, un certain 16 juin 1982 (2-1). « Le soir » titre lui sur le fait que l’équipe nationale a « tout à gagner », comme pour insister que la sélection emmenée par Vahid Halilhodzic peut se qualifier en quart de finale d’une Coupe du Monde pour la première fois de son histoire (c’était déjà le cas pour les huitièmes).
Même son de cloche pour le site web sportif « DZFOOT » qui rêve d’une victoire miracle contre l’Allemagne et souhaite que l’esprit de la « génération dorée de 82 » réapparaisse ce soir. Une photo de Yacine Brahimi revêtant un maillot de l’époque contre la Mannschaft fait office d’image de Une, sous-titrée par un explicite « Ecrire sa propre histoire ». Et comme pour indiquer que les joueurs en prenne le chemin, « l’Equipe DZ » mise sur une Une avec une phrase choc de la conférence de presse du défenseur central Rafik Halliche, qui affirme que l’Algérie « est déjà rentrée dans le match » et veut aller chercher sa qualification.
« Le Matin » se pose lui la question de savoir si l’Algérie peut gagner la Coupe du Monde et regrette déjà de n’avoir pas cru plus tôt en sa sélection. Le quotidien fait d’ailleurs son « mea culpa » et regrette des médias « conciliants et méprisants », qui s’étonnent de voir des débordements à la fin des matches et « tapent toujours du même côté » sans voir « ni les joies ni les souffrances » du peuple vert. Une souffrance qui pourrait d’ailleurs se retrouver sur le terrain ce soir, « El Moudjahid » et le « Soir » se posant tous les deux la question de savoir comment les organismes réagiront en pleine période de ramadan. Mais ils n’en oublient pas pour autant que tout à l’heure, c’est « un match où le cœur sera mis à l’ouvrage. Sans tricher pour ne rien regretter. Car, au bout, il y aura un quart et une autre page d’Histoire. »