Riolo : « L’Algérie est en 8e… »

Retour sur les derniers matches de ce premier tour…

On a vu une petite dernière journée. Globalement, les derniers matches de groupe n’ont pas été extraordinaires. Un peu d’intensité dramatique dans Italie/Uruguay, mais pas de jeu. Peu de jeu aussi, mais un final de fou dans CIV/Grèce. Un Messi brillant dans Argentine/Nigéria et un vrai bon match, Mexique/Croatie.

Le match du jour, c’était donc Algérie/Russie. Un nul étant suffisant pour l’Algérie, la question était de savoir comment elle allait aborder le match. Cette semaine, l’Italie et la CIV avaient été dans la même situation et n’avaient pas semblé savoir régler cette question.

Défensive comme au premier match ou audacieuse comme dans le deuxième ? En marquant très vite, les Russes ont chassé le mal de tête pour les Algériens.

La première période est plutôt pauvre. L’Algérie ne parvient pas à inquiéter la Russie dans le jeu. Sur corner, oui, mais rien de plus. La Russie sort en contre. C’est simple et banal.

Et si dans le jeu, l’Algérie n’y arrive pas, autant insister sur coups de pied arrêtés. A chaque fois, c’est dangereux. A chaque fois, Slimani est là. C’est même curieux que les Russes n’arrivent pas à défendre sur lui. C’est logiquement lui qui va relancer sa sélection. Un coup franc, une sortie ratée du gardien et Slimani qui marque ! C’est mérité tant le jeu des Russes est pauvre. Même sans être génial, l’Algérie a au moins la volonté de tenter des choses.

A 1/1 et au moment où on s’ennuyait un peu, on peut s’offrir une belle fin de rencontre… Enfin si la Russie est capable d’attaquer. Ce qui est loin d’être évident tant cette équipe dégage une impression de faiblesse. L’Algérie gère bien sa fin de match et tient son 8e et sa qualification historique. Son match contre l’Allemagne.

Rien à signaler des matches de 18h. L’Allemagne avance tranquillement. Les USA sont derrière. L’équipe de Klinsmann s’est contentée d’une courte défaite avec brio. Le cocu de l’affaire, c’est le Portugal. Mais il mérite largement ce qu’il lui est arrivé. Le Portugal a délaissé le jeu, le collectif, l’intelligence de jeu. Les USA sont sortis de l’armoire et sont partis avec la qualification…

Daniel Riolo