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Un air de déjà vu

Ricardo Montolivo et l'Italie rentrent à la maison, comme la France.

Ricardo Montolivo et l'Italie rentrent à la maison, comme la France. - -

Un maillot bleu sur les épaules, une équipe en difficulté avant le dernier match, un coach critiqué dans ses choix, une poule faible à la Coupe du monde et une nervosité dans le groupe visible depuis les tribunes des stades d'Afrique du Sud, l'Italie a fait comme la France dans ce premier tour : n'importe quoi ! Pire, l'image des champions du monde sur la pelouse de l'Ellis Park de Johannesburg s'est dégradée au fur et à mesure que les Slovaques avançaient vers les huitièmes de finale. Des tacles dangereux sur Vittek au geste inadmissible de Quagliarella au gardien slovaque Mucha lors de la réduction de l’écart des Italiens. La Squaddra Azzura a sombré à l'Ellis Park, comme la France a sombré il y a quelques jours à Polokwane et Bloemfontein. Encore pire, Marcello Lippi a imité Raymond Domenech à la fin du match en refusant de serrer la main de Vladimir Weiss, le coach slovaque. Têtes basses, mains sur les hanches, regards absents, encore des attitudes aperçus chez les Bleus dans ce mondial. Côté Fédération italienne, là aussi gestion identique de l'après Lippi avec l'annonce avant la Coupe du monde du nom de son remplaçant. Mais à la différence de l'équipe de France, la Squadra Azzura s'est entrainée en Afrique du Sud. Le constat est identique. L'Italie est dernière de son groupe, comme les Bleus dans le groupe A.

François Giuseppi à Johannesburg