RMC Sport

Des Bleus toujours au top

L’équipe de France 98 et la sélection mondiale se sont séparées sur un score de parité, 3-3, au Stade de France.

Trois buts pour la France. Comme en 1998. Mais cette sélection mondiale n’était pas le Brésil. Avec Pauleta, Boban, Butragueno et aussi Suker, elle a marqué trois buts à l’équipe de France. Dans un Stade de France plein comme un œuf, les Bleus 98 et leurs adversaires d’un soir se sont régalés. Kilos en trop, approximations étaient monnaie courante pendant le match. Le talent, lui, était toujours là. A 45 ans passés, Emilio Butragueno, gloire du Real Madrid, l’a prouvé. Le vétéran de ce match a mystifié la défense française pour le première but de la rencontre après deux gris-gris au milieu de plusieurs Français.Aimé Jacquet avait fait sa causerie en parlant de compétition et pas seulement d’un match de gala. Ses Bleus ont été très lents au démarrage. Ceux qui ont lâché le ballon n’avançaient plus vraiment. Dominée en première période, l’équipe de France a passé la seconde au retour des vestiaires. Et comme le 12 juillet 1998, Zidane a marqué le premier but bleu. Pas de la tête mais d’une reprise de volée. Dans la foulée, Pauleta marquait un but exceptionnel d’une reprise de volée à l’entrée de surface. Pour prouver si le fallait encore qu’il possédait toujours l’une des plus belles frappes du monde. Giuly, absent du sacre de Saint-Denis remettait encore une fois tout le monde à égalité. Presque bourreau des Français en demi-finale, Davor Suker, pourtant très bien portant, effaçait deux défenseurs bleus pour une réalisation superbe. Il ne restait qu’une poignée de secondes à jouer quand Bernard Diomèfde, l’un des oubliés de la victoire 98, empêchait Hristo Stoïchkov (coach de la sélection mondiale) de priver (encore) la France d’une joie immense. Trois pommes comme l’appelait Aimé Jacquet clôturait le tableau d’affichage d’un beau tir décroisé. Trois partout, l’équipe de France ne pouvait pas perdre 10 ans après. La Coupe du monde descendue du ciel avant le coup d’envoi méritait bien un dernier tour d’honneur. Pour l’histoire.

La rédaction