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Dominique Dropsy est décédé

Dominique Dropsy

Dominique Dropsy - AFP

Ancien gardien de l’équipe de France, passé par Strasbourg et Bordeaux, Dominique Dropsy est décédé ce mercredi des suites d’une leucémie. Il était âgé de 63 ans.

Le football français est en deuil. Dominique Dropsy est décédé ce mercredi des suites d’une leucémie, à l’âge de 63 ans. Passé par Valenciennes, Strasbourg et Bordeaux, le gardien de but avait été sélectionné 17 fois en équipe de France, entre 1978 et 1981, disputant notamment la Coupe du monde 1978 en Argentine.

Un monument des Girondins de Bordeaux

Il avait été sacré trois fois champion de France : une fois avec Strasbourg (1979) et deux fois avec Bordeaux (1985 et 1987). Après sa carrière de joueur, Dropsy avait intégré le staff des Girondins en tant qu’entraîneur des gardiens.

« Dominique Dropsy, qui se battait contre la maladie depuis des années, est décédé auprès de Suzon sa fidèle compagne, indique le FCGB dans un communiqué. Le club présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de l’ancien gardien de but et entraîneur des gardiens du club. Une légende du club au scapulaire s’en est allée. »

Giresse : « C’est l’abattement total »

« C’est dur, c’est terrible, en plus j’ai suivi comme tous mes coéquipiers sa fin de vie, déclare Alain Giresse, son ancien coéquipier. Je l’ai vu il y a encore quelques jours pour l’encourager, mais on se sent complètement perdus. C’est l’abattement total, surtout la façon dont ça s’est passé, sa maladie, sa greffe qui lui a donné de l’espoir... Malheureusement il n’a pas pu s’en sortir, c’est dur. »

Huard : « Un ami qui nous a tous fait grandir »

« C’est avant tout un ami, on est une confrérie très restreinte mais qui a beaucoup de solidarité, explique Gaëtan Huard, gardien des Girondins entre 1991 et 1996. On suivait tous "Domi" de près dans son combat, on savait que ces derniers temps ça n’allait pas très bien. C’est un ami qui nous a tous fait grandir. Il avait cette joie de vire, il était toujours en train de blaguer avec ses vannes à deux balles, même s’il les racontait 15 fois dans la journée, mais on riait tout le temps. Il avait cette joie de vivre, ce plaisir, ça et son cigare, son bâton de chaise qu’il n’avait plus trop le droit de "faire" ces derniers temps. C’est une figure emblématique mais c’est avant tout un ami vraiment intime qui nous quitte et qu’on perd. »