Duchaussoy : « Je suis soulagé »

En exclusivité pour RMC Sport, le président par intérim de la FFF revient sur le Conseil fédéral qui a validé sa candidature à la présidence. Celle-ci devrait, sauf surprise, être entérinée ce samedi matin lors de l’Assemblée fédérale.

Fernand Duchaussoy, quelle est votre première réaction alors que ce vendredi matin, le Conseil fédéral vous a maintenu sa confiance pour le poste de président de la FFF ?
Je suis soulagé (Silence)... Non pas pour ma personne, mais pour le bon déroulement de l’Assemblée fédérale de samedi. D’ailleurs, je tiens à préciser que ce vendredi matin, la discussion a été extrêmement large mais courtoise. Donc je me félicite. J’étais content pour la tenue de l’Assemblée de samedi. Cela va faciliter les choses.

Au dernier moment, Noël Le Graët a décidé de ne pas présenter sa candidature. Quelles relations entretenez-vous avec le président de Guingamp ?
Ecoutez, j’ai eu des discussions avec Noël Le Graët même si je n’en ai pas fait état. Pour information, je l’ai rencontré la semaine dernière de façon courtoise. D’ailleurs, on s’estime beaucoup. Puis lui-même reconnaît qu’il a énormément de qualités comme chef d’entreprise. Par contre, il m’a déjà dit : « Fernand, t’es imbattable en ce qui concerne le terrain ». C'est-à-dire pour tout ce qui touche aux rencontres des gens dans les ligues et les districts. Après ce qui est bien, c’est que chacun dans notre domaine, on fait bien le boulot.

En juin prochain une nouvelle élection pour le président de la FFF se tiendra. Il se murmure déjà que Noël Le Graët présentera cette fois-ci sa candidature. Qu’en pensez-vous ?
On ne peut pas à la fois demander une fédération démocratique et ne pas avoir plusieurs candidats. J’espère d’ailleurs qu’il y aura plusieurs listes en ce qui concerne les élections du mois de juin avec des équipes renouvelées. Mais il faudra que ces personnes aient un programme et un projet pour la FFF. La pire des choses serait qu’il n’y ait qu’une seule liste. Si c’est le cas, cela serait un vrai échec pour le football français.

Propos recueillis par Maxime Cogny