2013, année de braise pour les Bleus

Epatants en fin d’année 2012, les Bleus débutent 2013 par un match excitant face à l’Allemagne au Stade de France. Pourtant, c’est bien la qualification pour le Mondial 2014 qui occupe tous les esprits.

Décrocher un aller-retour pour le Brésil en 2014, voilà le défi qui attend les Bleus de Didier Deschamps en 2013. Entre les mois de mars et d’octobre, l’équipe de France a cinq matches pour valider son ticket pour la Coupe du monde, une compétition qu’elle n’a pas manquée depuis le Mondial 1994 aux Etats-Unis. Avant de pouvoir savourer vingt ans de présence au plus haut niveau (quoiqu’en 2002 et 2010…), de sérieux obstacles sont au programme. Celui de mercredi soir, face à l’Allemagne, restera quoiqu’il arrive sans conséquence. Sur le plan comptable, en tout cas.

Car l’enjeu sera surtout de ne pas effriter la confiance capitalisée lors des deux derniers rendez-vous internationaux en Espagne (1-1) et en Italie (2-1). Un coup d’arrêt au Stade de France avant les deux rencontres décisives du mois de mars dans cette même enceinte contre la Géorgie (le 23) et l’Espagne (le 26) ferait tâche.

Deschamps : « Si les Espagnols veulent avoir un moment de faiblesse… »

Surtout que le public, mis en appétit par les deux dernières sorties des Bleus, a repris espoir. « Je ne dirais pas que nous sommes passé d’un extrême à l’autre mais aujourd’hui, il y a de l’optimisme, voire plus, note Didier Deschamps. Tout le monde attend une confirmation en mars. Mais on a un gros match qui nous attend face à une grosse équipe allemande. On doit s’appuyer sur ce qu’on a fait de bien en 2012 mais ne pas nous endormir non plus. L’objectif en 2013 est de se qualifier pour le Mondial. »

Pour les partenaires de Franck Ribéry, cette nouvelle année sera aussi marquée par deux rencontres amicales en Uruguay et au… Brésil (les 5 et 9 juin). Deux matches alléchants qui n’arrivent pourtant pas à la cheville du France-Espagne du 26 mars. Sans aucun doute le tournant voire la finale du groupe I au sommet duquel trônent actuellement les deux favoris. « Si les Espagnols veulent avoir un moment de faiblesse en mars, je suis preneur, plaisante Deschamps. L’Espagne reste la meilleure équipe du monde avec des joueurs très expérimentés qui se connaissent très bien. Je ne pense pas qu’il y aura un souci de motivation de leur côté. Ils ont réalisé quelque chose d’exceptionnel mais ils ont encore faim. » Ça tombe bien, les Bleus aussi.

Le titre de l'encadré ici

Une cote de popularité en hausse |||

Avant le début de la séance d’entraînement, ce lundi à Clairefontaine, tous les joueurs de l’équipe de France sont allés signer des autographes et se faire prendre en photo avec une centaine d'enfants invités par la FFF. L’occasion de voir si les Bleus de Didier Deschamps ont la cote auprès du public : « Les joueurs ont été supers sympas avec nous, lâche un supporter. Cela donne encore plus envie de les soutenir. On sent un changement depuis qu’il y a Deschamps. Peut-être qu’ils doivent faire davantage attention à ce qu’ils disent et ce qu’ils font. » « Les mentalités ont changé, enchaine un autre fan. Avant, peu de joueurs venaient signer les autographes. Ils partaient direct. Là, je suis content de voir qu’on ne s’est pas déplacé pour rien. »

Aurélien Brossier avec JRe et JS