A.Diarra : « On doit s’habituer à la victoire »

Auteur d’un gros match, le capitaine des Bleus évoque la bonne série de son équipe et souhaite désormais qu’elle poursuive sur sa lancée du moment.

La victoire a été longue à se dessiner…
Oui, c’était dans la douleur. On a toujours eu des matchs compliqués contre les Roumains car c’est une équipe qui ferme le jeu. Il fallait être vigilent et costaud. On a été patients. Nos efforts ont été récompensés en fin de match. Cette seconde victoire de suite va nous faire beaucoup de bien au niveau de la confiance et du moral. C’est de bon augure pour la suite. On peut préparer le match à venir contre le Luxembourg avec plus de sérénité. C’est bien aussi d’être en tête de notre groupe.

Avez-vous eu peur de revivre le même scénario qu’il y a un mois face à la Biélorussie ?
Non, pas du tout. Il ne fallait simplement pas s’énerver vu le déroulement du match. Il fallait attendre que les occasions se concrétisent. La patience a payée ce soir.

Les remplaçants ont fait la différence…
On sait que l’on peut compter sur tout le monde. On en a eu la preuve ce soir. Je pense notamment à Dimitri (Payet) qui a fête sa première sélection. Il a été impressionnant à l’image de ce qu’il réalise avec St Etienne. C’est vraiment un joueur complet, qui va beaucoup nous apporter. C’est bien aussi pour Yoann (Gourcuff, ndlr), qui a fait une bonne entrée. Les remplaçants ont fait la différence ce soir. L’équipe de France, c’est 23 joueurs et pas 11.

Vous vous installez comme le nouveau capitaine de l’équipe de France…
C’est toujours un honneur pour moi. Cela s’est encore bien passé. Mais ce qui me fait surtout plaisir, c’est l’état d’esprit qu’il y a dans cette équipe. Il y a énormément de talent en plus dans ce groupe.

Ce renouveau reste-il fragile ?
Bien sûr. Rien n’est jamais acquis au très haut niveau. Il faut garder notre état d’esprit mais aussi notre rigueur du moment. On a tous envie de bien faire. Cela passe désormais par un enchaînement de victoire. On ne peut pas se reposer sur nos lauriers. On doit s’habituer à la victoire.