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Ambiance de funérailles pour les Bleus à Polokwane

A l'image de Diaby, la France est à terre

A l'image de Diaby, la France est à terre - -

Après la défaite de l’équipe de France face au Mexique à Polokwane, Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football, est le premier à quitter le stade. Comme lors d’un enterrement face à des paparazzis il lâche devant les journalistes: « un peu de respect s’il vous plait ». Pas de commentaire. Raymond Domenech suit derrière. Le visage fermé, il part livrer son analyse en conférence de presse. C’est au tour des joueurs de passer devant la presse. Gignac et Clichy passent. Mais ne s’arrêtent pas. C’est Djibril Cissé qui est le premier à briser la glace. Lui, le remplaçant qui n’a pas joué une minute du Mondial. Les titulaires sont des ombres. Invisibles, ils filent dans le bus. Diaby promet qu’il reviendra mais pose un lapin. Henry, Galles, Abidal, les tauliers, qui se réfugient dans la musique de leurs casques XXL se dépêchent de monter dans ce bus où ils espèrent trouver de la chaleur. Un bus sur lequel est écrit « ce nouveau rêve bleu ». Il fallait plutôt parler de cauchemar ce jeudi soir contre le Mexique. Pendant ce temps, Domenech, dans le parking, sourit, un peu, avec Pierre Mankowski et Bruno Martini. Il attend peut-être son capitaine, Patrice Evra, qui délivrera la vérité de la soirée en ces mots très simples : « On n’est pas une grande équipe ». Cinglant.

La rédaction avec Fabien Lefort