Bahebeck : « C’est magnifique et extraordinaire »

EXCLU RMC SPORT. Invité exceptionnel de l’Intégrale Sport sur RMC, Jean-Christophe Bahebeck est encore sur un nuage après le titre de champion du monde acquis samedi face à l’Uruguay (0-0, 4 tab à 1). Prêté à Valenciennes par le PSG, il rend hommage à Alphonse Aréola, héroïque lors de la séance des tirs au but.

Jean-Christophe Bahebeck, quel est votre premier sentiment sur ce titre de champion du monde ?

C’est très fort. C’est une fierté. Aucune équipe de France ne l’avait fait dans la catégorie des moins de 20 ans. Nous avons accompli quelque chose d’extraordinaire.

Qu’avez-vous fait pour célébrer le sacre ?

J’étais dans ma chambre en train de regarder une série sur mon ordinateur portable. Je ne suis pas trop sorti. Je suis quelqu’un très calme. Je ne me prends pas trop la tête à fêter les titres.

Que vous vous êtes dit lorsque le coup de sifflet final a retenti ?

On y est ! Sur le moment, on n’y croit pas forcément. Mais lorsque Dimitri Foulquier a transformé son tir au but, il y a plein d’images qui viennent dans la tête. Nous avons couru, sauté. C’est l’euphorie. C’est magnifique et extraordinaire.

« Nous nous sommes remobilisés »

Avez-vous eu peur lors de cette séance de tirs au but ?

J’ai eu très peur, même si je n’ai pas tiré. Cependant, j’avais une confiance aveugle en Alphonse Areola (le troisième gardien du PSG, ndlr). Je sentais que cette séance de tirs au but allait nous réussir. Alphonse savait où les joueurs uruguayens allaient tirer. Il a travaillé cet exercice.

Quel a été le déclic après une phase de poules compliquée ?

Nous étions révoltés contre nous-mêmes. On ne se reconnaissait pas dans notre style de jeu. Nous avons parlé entre nous pour se remobiliser. Ensuite, nous avons mis la machine en route. Au final, on gagne la Coupe du monde.

Etes-vous heureux du soutien apporté par les supporters notamment sur les réseaux sociaux ?

C’est un grand plaisir. Cela montre que nous sommes suivis, regardés. Il y a beaucoup d’attentes sur nous. Mais, les gens ont eu confiance en nous. Je crois que nous n’avons pas déçu.

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