Barthez, beaucoup d'auto et un peu de foot

Fabien Barthez - -
« Un bon petit coup de volant ». C’est en ces termes élogieux que Sébastien Bourdais, deuxième des 24 heures du Mans en 2011, parlait il y a quelques mois de la conduite de Fabien Barthez. Depuis sa retraite en 2007, le champion du monde 1998 s’est tourné vers le sport automobile, sa deuxième passion. Et il se défend bien. « C’est presque aussi fort que le football, a-t-il confié mardi au cours d’une soirée organisée par JD Promotions, l’un de ces sponsors. Dès que je fais une performance en course, ce n’est pas comme si je gagnais une Coupe du monde mais presque. Au fond de moi, ça me fait le même truc. »
A presque 41 ans, le champion en titre du Gentlemen Trophy (avec Gilles Duqueine) s’est plongé dans le grand bain en s’inscrivant pour la première fois en championnat de France FFSA GT. Cette saison, il conduit une Ferrari F458 aux couleurs du Team Sofrev-ASP, associé à Morgan Moullin-Traffort. Le 29 avril, lors de la première course de la saison à Lédenon (Gard), il a pris la 6e place juste derrière… David Hallyday. Il pointe en 6e position du classement général à 15 points d’Olivier Panis avant la prochaine étape à Dijon ce week-end.
Dix jours avec les Bleus
« C’est une seconde vie, glisse-t-il. Il y a quatre ans, j’ai eu la chance de tomber sur Jérôme Policand qui possède sa structure sur Toulouse et qui est renommé dans le milieu du sport auto. C’est en quelque sorte un père spirituel dans cette discipline. Je voulais continuer avec lui. » Le « Divin Chauve », qui a fait de cette nouvelle discipline sa priorité, en refusant notamment de travailler à plein temps pour Laurent Blanc, roule le plus souvent possible. Il découvrait ainsi en février dernier le circuit du Mans au volant d’une Peugeot RCZ.
Une passion qui ne l’empêche pas néanmoins de jouer les consultants football de temps à autre ou encore de distiller ses précieux conseils aux Bleus. Dès le 24 mai, il rejoindra l’équipe de France pour dix jours. « Je ne serai pas à l’Euro. Je ne reste que pour le stage de préparation. Il faut que les mecs vivent ça de l’intérieur », a-t-il précisé. Barthez espère avant tout que Benzema et consorts se feront plaisir dans cette compétition. La meilleure recette pour réussir, selon lui. C’est celle qu’il a toujours appliquée tout au long de ses deux carrières.
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Président d’honneur à Luzenac|||
Récemment, Fabien Barthez a été nommé président d'honneur de l’US Luzenac (National), chez lui en Ariège (il est de Lavelanet). Un poste qui le ravit. « Tout d’un coup, on m’a dit : ‘‘Ça te dirait d’être président d’honneur’’. J’ai répondu ‘‘avec plaisir’’, surtout que c’est chez moi. Pour moi, c’est une sorte de fierté. C’est la première fois qu’on me demande de m’investir dans mon département. Je suis un pur Ariégeois. »