Ben Arfa n’aura pas suffi

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Il a été le grand bonhomme d’un petit match de rentrée. Auteur de quarante-cinq minutes pleines, lors de la première sortie des Bleus version Laurent Blanc, Hatem Ben Arfa a su profiter de l’absence des Mondialistes pour marquer des points précieux. Malgré la défaite de l’équipe de France en Norvège (2-1), le Marseillais aura montré toute l’étendue de son talent lors de la sa 8e sélection. « Je ne pense pas avoir marqué des points, s’est-il exclamé au micro de TF1. C’est le collectif qui compte. »
Et pourtant, après avoir remplacé Nzogbia à la pause, il ouvre le score d’une superbe frappe de vingt-cinq mètres dès son deuxième ballon (48e). La suite ne sera que la confirmation de cet éclair de génie. Le Marseillais est dans un grand soir. Passes, déviations, dribbles, feintes. Ça marche à chaque fois. Comme sur cette percée sur le côté gauche de la surface scandinave où il met dans le vent quatre adversaires avant de centrer pour Cabaye (81e).
Blanc a su lui parler
On le sent en confiance. Comme si Laurent Blanc avait su trouver les mots pour le mettre dans les meilleures conditions. Avant le match, le sélectionneur avait d’ailleurs évoqué son cas. « Moi, Ben Arfa me va très bien, s’était exclamé Laurent Blanc, avant le match amical face à la Norvège. Il n'est pas dans la meilleure des formes, comme beaucoup de joueurs, mais il est plein de qualités. Il manque de régularité mais il a été appelé pour ses qualités. A nous de lui faire trouver la régularité. » Quelques mots qui ont rasséréné un joueur borduré à Marseille.
En tout cas, son récital sous les yeux des recruteurs européens a dû aiguiser bien des appétits. Une chose est sûre, les discussions avec ses dirigeants, qui souhaitent désormais le garder après l’avoir poussé vers la sortie, risquent d’être serrées.